"Avec la section Sciences Humaines de l'ULB, on voulait travailler sur des contes traditionnels, à dégenrer ou à retourner, pour le droit des femmes. On a recréé l'histoire et on les a enregistré, de manière sonore avec des petites musiques et des sons pour l'ambiance, pour que ce soit intéressant à écouter", détaille Jacky Druaux de la Maison du Conte. "On a voulu limiter la durée, parce que ce n'est pas toujours évident d'écouter quand c'est trop long."
De fait, Blanche Neige et Le Petit Chaperon Rouge, version 2.0, durent respectivement 8 minutes et 5 minutes. "On va débriefer mais ce n'est pas impossible qu'on continue à en faire d'autres, parce qu'il y a eu des retours intéressants et un réel enthousiasme des personnes participantes."
L'objectif, derrière ces réinventions, c'est de moderniser et de donner de nouvelles références. "Le Petit Chaperon Rouge, c'est "LE" : on a donc masculinisé le personnage, mais en insérant une chasseresse, un grand-père... ça fonctionne en fait très très bien dans ce sens là également. Pour Blanche Neige, on cherche encore le prince charmant... c'est une réécriture complète. A part le classique "Tire la chevillette, la bobinette cherra" qui a traversé le temps, on est parti des trames des histoires rapportées par Perrault et les frères Grimm, en y ajoutant des mots actuels et des stéréotypes inversés."
C'est à réécouter en podcast sur Soundcloud :