Faire tourner l’effectif
François Schreuer et Vega font le bilan après un an de conseil communal.
- Publié le 03-12-2013 à 05h40
- Mis à jour le 03-12-2013 à 08h24
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À quoi ça sert un parti comme Vega (pour Vert et à Gauche), au conseil communal de Liège ? Un an après l’intrusion de François Schreuer au sein du conseil communal liégeois, l’heure est au bilan pour ce parti qui se définit plus comme un collectif que comme une machine politique.
Derrière François Schreuer en effet, Vega se targue d’être l’émanation d’une collectivité d’idées, récoltées au gré des assemblées et (abondamment) via les réseaux sociaux. Histoire d’asseoir l’idée que Vega n’est pas que François Schreuer dès lors, on parle déjà de "faire tourner l’effectif". François Schreuer ne terminerait pas la législature… c’est en débat.
Comme tous les partis (traditionnels) de l’opposition, Vega a toutefois dû se plier aux règles du conseil. Que retient le parti de cette année passée dans l’hémicycle liégeois ? Du positif et, opposition oblige, pas mal de négatif.
"L’accès à la communication, c’est le nerf de la guerre", confie le conseiller. Vega n’est dès lors pas peu fier d’avoir acquis l’organisation des auditions des directeurs des intercommunales ou la diffusion en streaming du conseil communal en début d’année. Un one-shot malheureusement.
Pour le reste de l’accès à l’information… ça coince. "Nous demandons donc que les documents soient en ligne", insiste François Schreuer. Enquêtes, permis, études financées par les fonds publics, tout doit être consultable... pour tout le monde. Vega veut ainsi marquer la Ville de sa patte comme elle estime l’avoir déjà fait avec le conseil.
"Je constate que les discours évoluent rien qu’à notre contact. La majorité nous pompe souvent des idées et c’est très bien." C’est le cas des discours sur les espaces verts qui sont toutefois cruellement manquants. Pour Liège, Vega veut moins de cumul, "il est temps que le collège s’investisse à temps-plein".
Pour Liège, Vega réclame également une vraie politique du logement et une vraie politique sociale. Entendons pas de projet immobilier insensé comme à Coronmeuse où un espace vert va disparaître au profit d’un écoquartier ou comme "ces maisons unifamiliales 4 façades […] L’idéal de Batibouw", tant prônées par la majorité. Vega réclame un vrai projet de ville, un modèle urbain cohérent, collectif, améliorant la qualité de vivre en ville. Il lui reste au moins cinq ans pour distiller sa pensée…