Assises de Liège : Stéphane Médot a tenté de se dénoncer
Le suspect a été reconnu par la police locale sur des bandes de vidéosurveillance
Publié le 29-01-2019 à 15h11 - Mis à jour le 27-02-2019 à 21h30
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Le suspect a été reconnu par la police locale sur des bandes de vidéosurveillance
La cour d’assises a entendu les premiers intervenants sur place, notamment les ambulanciers et les policiers qui ont réalisé les premiers devoirs d’enquête. « Nous sommes intervenus sur place en premier », ont indiqué les deux ambulanciers.
« C’était une catastrophe. Nous avons été très choqués de ce que vous avons découvert. C’est la première fois que l’on assistait à quelque chose de tel. »
Dans les jours qui ont suivi les faits, les caméras de vidéosurveillance des environs ont été analysées. Le 10 juin 2016, ce sont les policiers de la zone Meuse-Hesbaye qui ont immédiatement reconnu Stéphane Médot, un multirécidiviste, sur les images des caméras de surveillance.
Les policiers ont trouvé incongru de voir le suspect à cet endroit après les faits. Stéphane Médot n’avait pas signalé qu’il vivait avec Mme Joannes, alors qu’il était censé résider à une autre adresse pour respecter sa remise en liberté conditionnelle. Sabrina Joannes s’était rendu la veille au domicile de la pédicure avec ses filles. Elle a travaillé comme agent pénitentiaire et avait été signalée pour harcèlement et extorsion.
Alors que les enquêteurs n’avaient pas encore fait le lien, Stéphane Médot a tenté de se dénoncer aux autorités. En effet, le 6 juin, il a pris contact avec un ancien enquêteur qu’il connaissait à la suite d’une précédente affaire. L’homme était pensionné, mais Stéphane Médot l’ignorait. Stéphane Médot a laissé un message dans lequel il lui disait : « J’ai merdé, rappelle moi. »