Liège: près de 8000 paniers repas distribués par l'Université !
La vice-rectrice fait le bilan et évoque aussi d'autres aides.
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Publié le 29-06-2021 à 15h34 - Mis à jour le 30-06-2021 à 10h44
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En cette fin d'année académique, pour le moins particulière, l'heure est au bilan dans le chef de l'Université de Liège. S'il est encore un peu tôt pour tirer des leçons de la session d'examens, la vice-rectrice en charge de l'Enseignement et du Bien-être Anne-Sophie Nyssen tient à faire le point. A cet égard, alors que la majorité des examens se sont déroulés en présentiel, elle s'attend d'ailleurs à un taux de réussite et de participation moins favorable.
De multiples actions mises en place
A l'heure du bilan, cette dernière entend mettre en lumière les multiples actions qui ont été mises en place depuis le début de la crise du Covid-19. Et de faire état d'un "basculement rapide du présentiel vers le distanciel", lequel a eu des conséquences importantes pour les étudiants. A un souci de "décrochage informatique", qui n'en a a priori concerné qu'une faible proportion, s'est ajoutée "une précarité sociale" jugée grandissante. C'est ainsi que, sur base de l'expérience française en la matière, la vice-rectrice a souhaité mettre sur pied, dès le début de cette année, un système de paniers repas. "La volonté a été de confectionner des paniers bio et solidaires", explique-t-elle, s'inscrivant par là même dans une dynamique actuelle liée aux circuits courts. Si cela ne fut pas si simple à mettre en place, le bilan est, si l'on peut dire, satisfaisant puisque ce sont près de 8000 paniers repas qui ont été distribués entre février et juin.
"On constate un ralentissement depuis peu mais la volonté est de poursuivre ce projet au travers d'une épicerie solidaire", souligne Anne-Sophie Nyssen. Laquelle insiste en outre sur l'implication des étudiants eux-mêmes dès le début du projet, ce qui fut d'ailleurs également le cas en matière de testing par exemple. Un suivi psychologique régulier
La volonté affichée par les autorités universitaires de "garder le contact" s'est aussi traduite au travers du système de parrainage des étudiants par leurs pairs. Soit en l'espèce un dispositif d'entraide, lequel existait avant le Covid-19 mais s'est renforcé depuis lors, avec près de 3 000 étudiants inscrits. Enfin, la vice-rectrice tient également à mettre en avant les autres types d'aides, qu'elles soient psychologiques ou encore pédagogiques, qui ont été mises à disposition. On peut ainsi retenir que plus de 200 étudiants se sont inscrits pour un suivi psychologique régulier, lequel a aussi concerné les membres du personnel. A cet égard et en vue de la rentrée, il s'agira pour certains de "dépasser le syndrome de la cabane" et de pouvoir se remobiliser via des activités préparatoires non payantes.