Les séances publiques du conseil communal de Waremme vont être diffusées en live et enregistrées sur la toile
Le projet de diffusion live et d’enregistrement des conseils communaux sur internet, c’est pour bientôt: le marché public est lancé.
Publié le 16-03-2023 à 11h42
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En livestream, les séances publiques du conseil communal de Waremme seront bientôt diffusées et enregistrées sur internet. Le marché public a été voté en conseil ce lundi soir et le projet pourrait voir le jour en été, cette année. "C’est ce qu’on espère en tout cas, s’exprime Aurélie Vankeerberghen, l’échevine en charge du dossier. Pendant la pandémie, les citoyens ont pu assister aux conseils en ligne. C’est là qu’on a constaté l’enthousiasme de la population. Car il y a une vraie demande à laquelle répondre. Et puis, c’est aussi l’occasion de faire preuve de transparence et de proximité vis-à-vis d’elle."
Le projet était dans les cartons depuis et bloqué l’an dernier à cause d’un problème de wifi au sein de l’administration. "Et sans wifi, pas de diffusion. On ne sait pas encore sur quelle plateforme seront diffusés les conseils car on doit faire toute une série de tests avec le ou les fournisseurs à venir." Une commission s’était également tenue avec l’ensemble du conseil "pour voir les avis des uns et des autres".
Le marché, estimé à 25 000 € HTVA et entièrement à charge des deniers communaux, comprend notamment l’achat de matériel technique. "On va évidemment avoir besoin de caméras mais aussi des micros sur pied sans file, le système de retour audio et des haut-parleurs", ajoute l’échevine, qui précise que le projet va aussi devoir prendre en compte le changement d’orateur à l’image. "On va aussi devoir prévoir l’affichage des noms et apparentement en bas de l’image du membre du conseil qui s’exprime." Un sous-titrage pour les malentendants n’est, par contre, pas encore prévu.
Le droit à l’anonymat ?
À noter que le ROI (Règlement d’ordre intérieur) du conseil avait, à l’époque du Covid et de la diffusion des conseils sur la toile, été revu pour y intégrer cette réalité nouvelle. "On avait notamment décidé de laisser les vidéos des conseils en ligne jusqu’à la fin de la mandature, estimant que les conseillers et échevins avaient aussi le droit à un retour à l’anonymat." Une décision qui avait fait débat entre majorité et opposition à cette époque. "On doit évidemment aussi pouvoir se remettre en question…"