Le parc Péralta réaménagé… avec les citoyens !
Le dossier bénéficiera d’un subside de 80 % sur une enveloppe globale estimée à 2 millions.
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Publié le 17-03-2023 à 19h02
Ce vendredi 17 mars, sous l’impulsion de Roland Léonard, échevin liégeois des Travaux, le Collège communal liégeois a mandaté le bureau d’études Pigeon Ochej Paysage pour l’étude de la rénovation du parc du château de Péralta. Le conseil communal avait en effet voté, en septembre dernier, cette étude représentant un budget de 190.000 euros. Elle s’étendra jusqu’à la mi-2024, le chantier devant démarrer ensuite, après désignation de l’entrepreneur.
C’est sur un total de 25.000 m² que le parc de Péralta, classé comme site depuis 1937, s’étend, autour du château éponyme accueillant aujourd’hui l’échevinat des Travaux de la ville de Liège, à Angleur. Composé de jardins, de terrasses et autres plans d’eau (dont un étang naturel), le parc doit être restauré afin de s’inscrire dans les concepts environnementaux contemporains (gestion des eaux de pluies, berges écologiques,…) mais en conservant aussi sa “structure historique”. Le projet concerne également la réhabilitation des ouvrages d’art et des constructions de l’ensemble du système hydraulique.
Diplomate costaricain
Pour rappel, c’est n’est qu’en 1935 que ce château est cédé à l’administration communale d’Angleur, par la société Bernheim et qu’il devient alors l’hôtel de ville d’Angleur mais, dès le XIVe siècle, on trouve des traces de l’existence du bâtiment qui s’appelait alors château de Kinkempois. En 1885, l’héritière du château, Désirée Ferdinande Joséphine, épouse en secondes noces le marquis Manuel Maria de Péralta, diplomate et historien costaricain. C’est là l’origine de la dénomination… En 1940, les combles et la toiture du château sont incendiés et à la suite des bombardements de 1944, il sera détruit. En 1951, l’ensemble du site, château et parc, sera restauré et rénové.
Fait particulier du dossier : l’intégration des riverains dans le processus de réhabilitation du parc. La dimension de participation citoyenne sera en effet, ici, pleinement effective. Dans le cadre de l’étude, trois moments de rencontre avec les usagers du parc sont envisagés, avec un double objectif : “sensibiliser les citoyens et acteurs locaux aux enjeux du projet et recueillir des avis et des besoins conjoints autour de l’espace qui est en réflexion”.
À noter que la restauration du parc bénéficiera d’un subside de 80 % sur une enveloppe globale estimée à 2 millions d’euros.