Procès de Steven Di Salvo: "Je pense qu’il ne s’agissait pas d’un coup de colère ou d’un accident"

Contre toute attente, ce matin, la cour d’assises de Liège a pu entendre le meilleur ami "virtuel" de Steven Di Salvo. La pièce qu’il manquait au puzzle pour bien comprendre la relation du couple.

Caroline Viatour
 L’ami virtuel français de Steven Di Salvo est venu témoigner ce matin.
BELGA PHOTO ERIC LALMAND
L’ami virtuel français de Steven Di Salvo est venu témoigner ce matin. BELGA PHOTO ERIC LALMAND ©BELGA

C’est un témoignage auquel la cour d’assises de Liège ne s’attendait pas. Prévu normalement mercredi, le meilleur ami "virtuel" de Steven Di Salvo s’est finalement présenté ce vendredi matin. Le français de 36 ans s’est lié d’amitié avec le Berlozien par l’interface des jeux vidéo. "Nous sommes devenu amis à partir de septembre 2016. Nous ne nous étions jamais rencontrés physiquement, raconte-t-il. On parlait de foot mais aussi de tout et de rien. Il me parlait de ses difficultés et de ses quatre enfants en bas âge." Concernant la personnalité du jeune homme, son ami avoue qu’il pouvait vite s’emporter et qu’il avait parfois des pics de colère. Il confirme également qu’il fumait régulièrement du cannabis et en faisait pousser chez lui pour son usage personnel. Et sur sa situation professionnelle, Steven Di Salvo avait également un avis tranché. "Pour lui travailler revenait à être esclave de la société et être dépendant d’un patron. Il n’envisageait pas d’avoir une vie professionnelle. Vers la fin de leur relation, quand il a compris qu’il y avait très peu de chance qu’elle revienne vers lui, il m’avait cependant demandé de lui rédiger un CV."

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