Les Fêtes de Wallonie, c’est déjà fini !

Une édition presque entièrement ensoleillée pour rendre hommage à la résilience des Liégeois.

Lisa Neirynck
Les fêtes de Wallonie à Liège.
Les fêtes de Wallonie à Liège. ©R.L.

Durant trois jours, les Liégeois se sont réunis pour fêter la Wallonie. Sous un ciel majoritairement clément, la musique, le sport et les cortèges ont enflammé la Cité ardente.

Au rythme des nombreux concerts, le B3, le Palais Provincial, ou encore la place Saint-Lambert ont vu des milliers de Liégeois et de curieux s’adonner pleinement aux festivités.

Mais les Fêtes de Wallonie étaient aussi l’occasion pour les autorités communales de la Ville de Liège de réfléchir au futur de la ville et à ses grands enjeux. Après un hommage aux victimes du tremblement de terre du Maroc et des inondations en Libye, Willy Demeyer, bourgmestre, a tenu à remercier les Liégeois eux-mêmes.

Essuyant les crises, les unes après les autres, les Liégeois “ont su rester résilients et affronter ces difficultés”. Et quelles crises ! Le bourgmestre a, en effet, mentionné l’avancement du chantier du Tram, qui a, selon lui, “connu un début de réalisation problématique”. Ce n’est pas peu dire. Mais, il l’assure, à demi-mot tout de même : “Les travaux impactants se termineront, nous dit-on, pour la fin de cette année”. D’ici la fin de l’année, “50 hectares d’espaces publics auront été réaménagés en conformité avec les principes de mobilité douce”, ajoute-t-il.

Ensuite, c’est la toxicomanie qui a été mentionnée par le mayeur, regrettant “une absence de politique fédérale adaptée”. Le sans-abrisme, le bruit, la vitesse excessive en ville, l’insalubrité des immeubles et les marchands de sommeil, il n’y a pas un sujet fâcheux qui n’ait pas été pointé du doigt. Et quel meilleur moment pour réfléchir sur le futur d’une ville aux grandes ambitions qu’autour d’un verre, de manière décontractée ? Personne n’oserait gâcher la fête.

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