e débat autour de la "gestion" de ce métier est sans doute aussi vieux que le métier lui-même… le plus vieux du monde si on en croit l’adage. La prostitution est en effet en débat depuis longtemps à Liège mais, depuis une dizaine d’années, cette problématique oppose souvent les autorités et les associations de défense des prostituées. En 2009 en effet, la Ville fermait les derniers "boxons" du quartier Cathédrale mais promettait aussi une "solution" pour ces filles qui vivaient de la prostitution et qui se retrouvaient à la rue. On évoquait alors la création d’un Eros Center, projet finalement avorté… et une "zone P".
Cette dernière refait aujourd’hui débat. Ce lundi soir au conseil en effet, c’est le conseiller indépendant François Pottié, sensibilisé au sujet en cette période de crise particulièrement complexe pour le "secteur", qui a en effet interrogé le collège communal.
"La question de la prostitution à Liège est revenue à l’avant-plan de l’actualité, notamment avec le triplement de la taxe communale sur les bars, qui passe de 5 000 à 15 000 euros par an. Des recours ont été introduits au Conseil d’État dont l’arrêt est attendu en janvier… La crise du Covid a également renforcé la précarité pour les travailleuses du sexe", a-t-il rappelé, insistant sur le fait que la prostitution existe toujours… dans la rue.
"Même s’il ne reste plus aujourd’hui que 7 bars tous situés rue Varin, contre 135 dans les années 1990, la prostitution ne se résume pas aux vitrines. Il y a é