La télévigilance passe à la géolocalisation

Après la montre connectée, un traceur et un téléphone portable vont arriver cet automne chez Samaritel.

Nicolas Poës
La télévigilance passe à la géolocalisation
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Après la montre connectée, un traceur et un téléphone portable vont arriver cet automne chez Samaritel. D’ici la fin de l’année, le service de télévigilance de la province du Luxembourg, Samaritel, proposera de nouveaux outils. Objectif : rester à la pointe de la technologie pour permettre aux personnes en perte d’autonomie de rester connectées, et ainsi leur offrir un sentiment de sécurité et d’indépendance.

"Le service existe depuis 1987", explique Michèle Booten, directrice de la société APS, qui gère le call-center depuis Marche. "Environ 1 500 personnes sont suivies à l’échelle de la province, soit 25 000 à 30 000 appels par an en moyenne. Il est temps de nous moderniser en proposant de nouveaux produits qui permettent un meilleur suivi."

Le système Samaritel permet aux personnes amoindries qui rencontrent un problème - âgées, isolées, malades ou handicapées - d’alerter une centrale d’appels opérationnelle 7 jours sur 7 et 24 h/24, grâce à un simple bouton transmetteur en pendentif ou en bracelet.

Jusqu’à présent, les transmetteurs étaient pour la plupart reliés à une borne fixe connectée à la ligne téléphonique ou dotée d’une carte Sim. Mais l’évolution technologique permet désormais d’alerter les secours peu importe l’endroit.

Depuis l’année dernière, Samaritel propose des montres connectées équipées d’une carte Sim et d’un système de géolocalisation. "Vous pouvez également choisir de délimiter un périmètre de sécurité pour alerter la centrale si l’utilisateur sort du périmètre", poursuit Michèle Booten. Les nouveaux appareils mobiles s’inscrivent dans la même optique : un traceur géolocalisable, un téléphone portable ou encore une tablette connectée avec détecteur de chute. "L’écran permet de lancer une alerte, mais aussi de recevoir des SMS et d’entretenir des conversations vidéo par l’intermédiaire d’un répertoire téléphonique."

Les appareils sont disponibles à la location, entre 20 et 30 € par mois. "Dans certains cas, ces services peuvent bénéficier d’interventions financières de la Province, de la commune, du CPAS ou de la mutuelle de l’abonné." À noter qu’APS ouvrira ses portes au grand public ce dimanche 06/10 dans le cadre de la Journée découverte entreprises.

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