De nouveaux locataires pour l’ancienne gendarmerie de Libin
Libin compte désormais six logements "tremplin". Cette formule permettra aux occupants de récupérer une partie des loyers.
- Publié le 07-09-2023 à 15h00
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/APWU72TKFFBF3ITWFBGKVNZPM4.jpg)
Le projet aura mis plusieurs années à mûrir, de l’achat des anciens appartements de la gendarmerie à leur transformation avant la nouvelle affectation effective dès le 1er octobre.
Mais voilà, Libin compte enfin ses six logements "tremplin" à proximité immédiate du centre du village. Cette formule permet aux locataires de ces logements communaux de récupérer par la suite une partie de leur loyer s’ils deviennent propriétaires d’un bien dans la commune.
Ces logements "tremplin" constituaient l’un des principaux projets du PCDR (programme communal de développement rural) initié sous la précédente législature communale et qui s’est encore poursuivi durant l’actuelle. Cela fait déjà quelques années que la Commune de Libin avait racheté, à la Régie des bâtiments, les appartements de l’ancienne gendarmerie situés rue de Villance, pour 450 000 €.
À noter que le bâtiment à front de rue, où se situaient jadis les bureaux de la gendarmerie, est aussi un bien communal depuis des années et est loué aux services du DNF.
L’idée de départ était d’aménager des logements "tremplin" dans les anciens logements des gendarmes ainsi qu’un co-accueil pour des accueillantes conventionnées de bébés. Le projet a évolué pour des questions de subventionnement et de normes. Finalement, l’affectation initiale du bâtiment a été entièrement conservée. Quatre maisons de 3 chambres avec jardin, et deux studios/appartements d’une chambre y ont été aménagés. Le chantier de transformation s’élevant à un budget d’un bon 900 000 €.
Un passage avant de devenir propriétaires
Le loyer est fixé, par la Commune, à 750 € pour les maisons et à 450 € pour les studios. Ces logements "tremplin" ne sont pas des logements publics.
"Afin de pouvoir les occuper, il y a bien un critère de revenus minimum et maximum qui est pris en compte, précise Anne, Laffut, la bourgmestre de Libin. Il ne s’agit pas de logements sociaux. Car l’objectif est bien que ces logements soient occupés par des locataires dans l’attente de pouvoir acheter un bien sur Libin. Ces locataires doivent se situer dans une tranche d’âge entre 21 et 45 ans, et ils ne peuvent pas être déjà propriétaires."
Si les locataires achètent un bien moins de 3 ans après leur arrivée, une quote-part de 25% des loyers payés durant la période d’occupation leur sera rendue. Une quote-part qui s’élève ensuite à 15% entre 3 et 6 ans, et à 10% entre 6 et 9 ans d’occupation.
Matthieu Lux sera l’un des premiers locataires d’un studio, dès le mois prochain, avec sa compagne.
"Nous habitons déjà Libin, confie le futur occupant. Nous avons fait le calcul. En payant une centaine d’euros en plus pour le loyer, nous aurons désormais un studio plus grand avec une chambre et plusieurs autres pièces. Nous voulons aussi rester dans la commune et avons le projet d’acheter. Donc ce système tremplin est une très chouette formule."
La demande est donc bel et bien là.