Un oncle accusé d’attouchements sur sa nièce de 12 ans à Mons: "Il touchait ses fesses et ses seins"

À maintes reprises, Julio a eu des gestes mal placés à l’égard de sa nièce, mineure. La victime a notamment été embrassée et palpé au niveau des seins et des fesses.

Margaux Piron
 Les enfants auxquels le sexagénaire envoyait ses messages à connotation sexuelle étaient âgés de 7 et 12 ans.
Un jour, le prévenu a notamment pris par surprise la petite victime en l’embrassant avec la langue ©- 

La mère de Zoé (prénom d’emprunt) est tombée de haut lorsque sa fille de 12 ans lui a avoué lors d’un trajet en voiture qu’elle avait subi des attouchements de la part de son oncle.

Cette famille aux relations auparavant très soudées a volé brusquement en éclats. À plusieurs reprises au cours de l’année 2021, Julio (prénom d’emprunt) a effectivement eu des comportements déplacés à l’égard de sa nièce.

Un jour, le prévenu a notamment pris par surprise la petite victime en l’embrassant avec la langue. “Cela n’a jamais été mon intention. Elle m’a attrapé et m’a embrassé en y mettant la langue de son plein gré”, a précisé Julio qui a toujours contesté les préventions. “À part ce baiser, il ne sait rien passer d’autre. Je ne suis pas un pédophile”. La partie civile et la présidente du tribunal ont tout de même été interpellées par ses déclarations. “S’il y a eu un contact, c’est que vous n’avez nullement repoussé la victime ou alors vous vivez avec la bouche ouverte”. L’individu a aussi mentionné que Zoé avait sollicité son envie de l’embrasser à travers des messages.

Il a supplié la mère de la victime de ne pas déposer plainte

Lors d’une audition vidéo filmée, Zoé a précisé qu’à chaque fois que son oncle venait chez elle, il adoptait des comportements malsains. Le prévenu passait notamment sa main sur ses fesses et sa poitrine. Traumatisée par les faits, la victime a enchaîné les cauchemars. Aujourd’hui, elle poursuit un suivi thérapeutique mais ses relations avec les hommes restent compliquées.

Même si Julio a supplié sa sœur de ne pas déposer plainte auprès des services de police, l’homme de 50 ans comparaissait à la barre du tribunal correctionnel de Mons. Un sursis probatoire a été requis de la part du représentant du ministère public. L’avocat de la défense a sollicité une simple déclaration de culpabilité. Cette mesure permettrait éventuellement au prévenu de ne pas être bloqué dans sa recherche d’emploi. Le jugement sera rendu le 23 février.

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