Le Montois Florian Vallée membre du jury des courts-métrages belges du Liff : “ce festival compte beaucoup pour moi”
Tour à tour stagiaire, photographe, projectionniste du festival puis sélectionné avec son film et enfin membre d’un jury, Florian Vallée a tout fait dans ce festival qui compte beaucoup pour lui.
Publié le 16-03-2023 à 12h01
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Autodidacte, Florian Vallée a réussi à faire de sa passion son métier. Aujourd’hui documentariste réputé, le Montois est passé par à peu près toutes les marches du Love International Film Festival. “J’y ai d’abord été stagiaire puis photographe, projectionniste. Ensuite, mon film y a été présenté l’année dernière et aujourd’hui, je suis membre du jury des courts-métrages belges”, nous a confié le Montois de 38 ans. “On peut dire que oui, ce festival compte beaucoup pour moi. En ma qualité de membre du jury, je vais particulièrement être attentif à l’émotion que les films me procurent et si le réalisateur parvient à m’envoyer là où je ne m’y attendais pas, à me surprendre. Les aspects techniques sont également importants mais passent au second plan par rapport à ces deux éléments.”
Avec André Bonzel, co-réalisateur du cultissime C’est arrivé près de chez vous, et la réalisatrice Catherine Cosme, il fait donc partie du jury du court-métrage belge. “Remporter ou pas un prix peut changer la vie d’un film ou celle de son réalisateur. C’est pourquoi lorsque je donnerai mon avis, le fait d’avoir envie ou pas de “voir la suite”, voir le prochain film du réalisateur, comptera aussi dans ma décision. Ce que j’apprécie aussi, dans le fait de faire partie d’un jury, c’est la discussion que l’on peut avoir après une projection. C’est l’occasion d’éclairer un autre membre du jury sur tel ou tel aspect qu’il n’avait pas remarqué et qui peut modifier son avis. C’est génial de voir les différents points de rencontre que l’on peut avoir alors que nous n’avons pas forcément la même sensibilité, le même background. Il faut pouvoir partir de sa subjectivité pour juger un film avec objectivité. Ce n’est pas un exercice simple mais en tout cas, c’est ce qui me plaît.”
Florian Vallée est documentariste, une branche du cinéma particulière qui lui permet de s’épanouir. “Ce sont deux manières complètement différentes de construire un film. Ce que j’apprécie particulièrement dans un documentaire, c’est l’équipe réduite nécessaire à sa réalisation. J’aime aussi le travail de recherche, de fond qu’il y a à effectuer pour un documentaire. Dans ce dernier, on est plus animé par la curiosité et par une question que par un récit. Ce même si les acteurs que l’on voit dans des documentaires jouent leur propre rôle et que les décors sont réels, pas fabriqués.”