Un militaire accusé d’attentat à la pudeur sur une mineure de 13 ans à Colfontaine
Vincent (prénom d’emprunt) a profité de l’insouciance de la victime en sollicitant des photos dénudées.
Publié le 06-02-2023 à 18h02
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Militaire au sein de l’armée belge depuis plus de 10 ans, Vincent (prénom d’emprunt) risque aujourd’hui une peine ferme de deux ans de prison. Le prévenu est accusé pour plusieurs préventions en matière d’attentat à la pudeur et de diffusion de vidéos à caractère pédopornographique.
La victime âgée de 13 ans au moment des faits, a envoyé de multiples photos dénudées à la demande de Vincent. Le prédateur s’en servait notamment pour se masturber à sa guise. Il avoue également avoir eu une dizaine de relations sexuelles avec l’adolescente une fois qu’elle avait atteint l’âge légal. Refusant d’utiliser un préservatif, il a prétexté une allergie au latex. À la suite de cette attitude irresponsable, la victime est tombée enceinte et a pris la décision d’interrompre la grossesse.
Lors de son audition, elle a évoqué ne pas avoir su comment agir étant donné que le prévenu n’est autre qu’un ami proche de ses parents.
”Je ne comprends pas comment cela a pu se passer”, a précisé le jeune homme. Les experts ont conclu un rapport peu rassurant à son égard. Il démontre que Vincent a tendance à nier les problèmes et a se présenter sous son plus beau jour devant les autres.
À la barre du tribunal correctionnel de Mons, le prévenu a confié poursuivre un suivi psychologique qui l’aide énormément. Pourtant, il a bien des difficultés à expliquer l’origine de son attitude impardonnable.
Le conseil de Vincent a sollicité une suspension probatoire pour ne pas impacter sa carrière professionnelle. Le jugement sera rendu le 13 mars.