Quaregnon : accident entre deux voitures, un enfant traverse le pare-brise

La question du partage de responsabilité est débattue entre compagnies d’assurances en appel de police

Image d'illustration.
Sinistre total pour les deux voitures. (Image d'illustration) ©Copyright (c) 2015 Dmitry Kalinovsky/Shutterstock. No use without permission.

Nous sommes le 11 décembre 2020, peu avant 22h00, à Quaregnon, au carrefour formé par les rues Modeste Derbaix et Modeste Carlier. Deux voitures entrent en collision, un enfant est blessé et emmené à l’hôpital. Les gens autour des autos sinistrées sont agressifs. Le chauffeur de l’Opel bégaye. Les policiers pensent qu’il est en état d’ivresse, alors qu’il est en état de choc. Son enfant âgé de deux ans n’était pas attaché et il est passé à travers de pare-brise. Il souffre d’une fracture du fémur.

Le 8 juin 2022, le tribunal de police a statué sur la question, condamnant les deux automobilistes au partage des responsabilités. Les deux compagnies qui assurent les véhicules ne sont pas d’accord sur ce partage de responsabilités. C’est une question de plusieurs milliers d’euros… L’affaire est revenue devant le tribunal, mardi.

Avocats pas d’accord

L’avocat de la compagnie qui assure la VW, laquelle circulait sur la rue Modeste Carlier, estime que la priorité de droite lui a été refusée. L’avocat soutient que le chauffeur de l’Opel est responsable à 90 %

L’avocat de la compagnie qui assure l’Opel, laquelle circulait sur la rue Modeste Derbaix, avec un enfant assis à l’arrière, répond que l’autre véhicule est arrivé à toute vitesse. “Il devait ralentir, ce qu’il n’a pas fait”, insiste l’avocat.

Dans cette affaire, aucun n’a visiblement respecté la limite de vitesse, soit 30 km/H sur la rue Modeste Derbaix (la vitesse de l’auto a été évaluée de 42 à 52 km/h par l’expert), et 50 km/h sur la rue Modeste Carlier (l’automobiliste roulait à 71 km/h).

L’expert s’est-il trompé ?

Coup de théâtre à l’audience à l’audience d’appel de mardi ! Me Puccini, qui remplace son collaborateur dans ce dossier, remarque que l’expert a confondu les deux rues et que, donc, le chauffeur de la VW roulait à 71 km/h dans une zone limitée à 30, et non pas à 50 ! Dès lors, c’est lui qui est en faute !

Le tribunal s’y perd, et constate qu’il n’existe aucun croquis des lieux dans le dossier. L’examen est remis à plus tard.

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