L'émission a mis en évidence la réalité des usines de frites surgelées et notamment des conditions de travail préoccupantes.

Les riverains opposés aux projets du groupe Clarebout à Frameries ont à nouveau la patate. Mobilisés depuis maintenant près de deux ans, ils viennent de gagner le soutien de nombreux citoyens à la suite de la diffusion d’un numéro d’Investigation consacré aux usines de frites surgelées. Le tableau, loin d’être reluisant, a probablement permis d’éveiller certaines consciences. Pour le comité « la nature sans friture », la motivation est plus que jamais au rendez-vous.

"L’émission a donné de la légitimité à tout ce que l’on dit depuis deux ans", confirme Florence Defourny au nom du comité de riverains. "Le fait que l’enquête soit menée par des professionnels, que chaque information, chaque argument ait été vérifié nous permet de gagner en crédibilité. Nous avons reçu énormément de messages à la suite de la diffusion de l’émission, de gens qui n’étaient pas au courant, qui ne se rendaient pas compte des choses ou qui refusaient de nous croire."