Sale temps pour les pigeons ramiers dans la région montoise. Ils sont dans la ligne de mire de chasseurs à qui la direction locale du Département de la nature et des forêts (DNF) a accordé le feu vert pour détruire plus de 74.000 de ces volatiles entre janvier et juin 2020.
Loin d'être menacés, les pigeons ramiers peuvent causer des dégâts, notamment dans les cultures. Mais pour la Ligue royale de protection des oiseaux, la DNF de Mons a la main trop lourde et explose les statistiques par rapport aux autres directions régionales. Elle a donc décidé de lui voler dans les plumes en attaquant devant le Conseil d'État ces autorisations qui seraient accordées trop facilement.
La députée Jacqueline Galant a interrogé mardi après-midi en commission parlementaire la ministre de l'Environnement et du Bien-être animal sur cette prise de bec entre la DNF et la Ligue de protection des oiseaux. "Qu'a fait le gouvernement pour la régulation de la population des pigeons ramiers? Quelles consignes sont données aux départements? Est-il dans vos intentions de participer à la procédure devant le Conseil d'État?", a demandé Jacqueline Galant.