La plupart des commerces non-essentiels ont pu rouvrir leurs porte ce mardi. Mais les métiers de contacts (coiffeurs, barbiers, esthéticiennes, tatoueurs etc.) restent fermés, ainsi que l’Horeca, lequel sera théoriquement clos jusqu’au 15 janvier. “Les mesures qui ont été prises pour contrer la crise devaient l’être et la chute des chiffres de contaminations le prouvent. Mais la situation sur le terrain devient de plus en plus intenable pour tous ces commerçants qui ne pourront rouvrir avant février”, pointe Nicolas Martin (PS), bourgmestre de Mons.
Lors de la première vague du Covid, la Ville de Mons avait débloqué un budget d’aide de 8, 5 millions €, pour 1.500 dossiers.
“Dans le cadre du deuxième confinement, pour les secteurs qui seront fermés jusqu’en février, des aides complémentaires vont être octroyées. L’Horeca qui ne pratique pas majoritairement le take away recevra une prime de 4.000 € défiscalisée de la Ville de Mons. Pour les professions de contacts, ce sera 2.500 €. On fait le maximum au niveau de la Ville de Mons. Car ces secteurs sont indispensables pour nous. C’est le cœur de la Ville. Si on ne le fait pas..."