Cinq étudiants en immersion linguistique ont quitté la Russie. D'autres, dans des pays limitrophes, ont également mis fin à leur séjour.
Après la pandémie de coronavirus, on pensait que les voyages et séjours à l'étranger reprendraient normalement. C'était sans compter sur l'invasion russe en Ukraine et ses répercussions sur toute l'Europe de l'Est. Plusieurs étudiants de l'UMons étudiant le russe à la Faculté de Traduction et d'Interprétation en ont fait les frais.
Cinq d'entre eux se trouvaient en Russie quand la guerre a éclaté. "Quatre étaient en immersion linguistique et culturelle dans le cadre de leur troisième année, et un cinquième était en stage professionnel", explique Christine Michaux, doyenne de la Faculté de traduction et d'interprétation. Trois étudiantes étaient à Moscou, un autre à Nijni Novgorod à 400 km à l'est de Moscou et le cinquième dans la ville caucasienne de Piatigorsk. En début de semaine, ils ont reçu la consigne de rentrer en Belgique.