Foot et vin, un mélange délicat
Le club de foot de Floreffe ne veut plus le salon du vin et du fromage sur son terrain.
- Publié le 07-02-2014 à 09h42
- Mis à jour le 07-02-2014 à 09h44
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Les 7, 8 et 9 novembre prochains, le traditionnel salon du vin et du fromage de Floreffe devrait être organisé pour la douzième année consécutive sur le terrain de foot de la commune. Si le conditionnel est d’application, c’est tout simplement parce que le club de foot local demande son déménagement.
“Nous venons de lancer une pétition dans ce sens sur internet”, précise Olivier Trips, président de club de football de Floreffe. “Mais nous en avons aussi une sur papier qui circule. Les dirigeants, les joueurs et les parents nous soutiennent dans notre démarche, tout comme de nombreux riverains. On est proche des 500 signatures.”
Dans cette pétition, le club de foot soulève différents problèmes liés à l’organisation du salon du vin (parkings sauvages, sécurité,…) mais c’est surtout l’état de son terrain qui est au centre de la polémique. “Avant la tenue du salon en novembre dernier, notre terrain était un véritable billard. Il faut le voir maintenant… Cela fait des années que ça dure et si mes prédécesseurs n’ont jamais osé bouger, j’estime que ça ne peut plus durer comme ça. D’autant plus que, pour la prochaine édition, les organisateurs veulent occuper le terrain au lieu d’une grosse moitié comme avant.”
Ce vendredi matin, Olivier Trips rencontrera les autorités communales floreffoises pour faire le point sur la situation. “On a déjà rencontré les organisateurs”, confie le bourgmestre, André Bodson. “Après avoir entendu tout le monde, on prendra une décision en collège mercredi prochain. Le terrain de foot est géré par l’ASBL Centre sportif, mais nous devons donner notre accord pour les organisations extra-sportives.”
“Cela n’engage que moi, mais vu les délais, je ne vois pas comment le salon pourrait déménager, du moins pour la prochaine édition. On a déjà réfléchi à d’autres endroits mais on n’a rien de compatible actuellement. Au niveau des autorités communales, on regrette vraiment cette polémique.”
Les réseaux sociaux ont également servi dernièrement de terrain d’expression sur le sujet et ça part d’ailleurs un peu dans tous les sens. “Au point que j’envisage de déposer plainte pour diffamation contre l’organisatrice du salon”, conclut Olivier Trips.