Sapins de Noël : le rush dans les pépinières
Publié le 18-11-2015 à 18h21 - Mis à jour le 19-11-2015 à 17h28
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Yves Pirothon, spécialisé dans les arbres de grande taille, est l’un des fournisseurs du Vatican Les producteurs de sapins de Noël sont sur la brèche ! Dans les pépinières, la coupe et le conditionnement des arbres qui décoreront les maisons, les places et les rues, à l’occasion des fêtes de fin d’année, mobilisent les énergies.
Mercredi, l’entreprise Pirothon, à Harre (Manhay), ressemblait à une fourmilière. Le téléphone n’arrêtait pas de sonner. Dans le métier, Yves Pirothon s’est taillé une belle réputation.
"Les journées sont longues et bien remplies", commente-t-il. "Ce matin, j’ai livré un épicéa de 14 mètres au marché de Noël de Liège. La semaine prochaine, c’est un Nordmann de 8 mètres que l’on déposera place des Guillemins. L’an dernier, à la demande de la province de Liège, j’ai coupé, à Botrange, l’arbre de Noël du Palais royal."
Spécialisé dans la production d’arbres de Noël de différentes variétés jusqu’à 15 mètres de hauteur, le Manhaydois est sollicité par les villes et collectivités. "J’ai même été contacté par le Vatican", se souvient-il. "Cette année-là, j’ai fait livrer là-bas huit sapins de cinq mètres. Je n’étais, bien sûr, pas le seul fournisseur mais j’ai été ravi de recevoir une telle commande."
Le pépiniériste produit des sapins de Noël depuis 1990. "En vingt-cinq ans, cette activité s’est développée et diversifiée. La production annuelle est passée de 1.000 à 50.000 arbres. Aujourd’hui, 80 hectares sont affectés à ces plantations, essentiellement dans le Nord Luxembourg."
Le Nordmann représente 80 % de la production. Aux autres essences, comme l’épicéa commun, le sapin noble, l’omorika, le fraseri et le pungens vient de s’ajouter un petit nouveau : le lasiocarpa, un conifère bleuté originaire d’Amérique du Nord qui, comme le Nordmann, garde ses aiguilles. Un arbre promis à un bel avenir selon le Manhaydois qui exporte 75 % de sa production, principalement en France et aux Pays-Bas. Les arbres commandés par les jardineries belges seront coupés fin novembre et au cours de la première semaine de décembre.
Nadia Lallemant