Maxime Prévot attaque un Namurois pour diffamation
Richard Dessart l'avait accusé de collusion et de trafic d'influence dans le cadre du dossier de la façade du Quick
Publié le 31-01-2017 à 17h00
:focal(378.5x196.5:388.5x186.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AWYTHTAUEVAJHIP2PVHN4ZFLF4.jpg)
Richard Dessart l'avait accusé de collusion et de trafic d'influence dans le cadre du dossier de la façade du Quick
Maxime Prévot avait immédiatement réagi et annoncé son intention de ne pas en rester là. Il s’insurgeait qu’on l’accuse “de manière à peine voilée de collusion, trafic d’influence et corruption passive”. Il informait dans les mêmes colonnes qu’il allait déposer plainte au civil et au pénal pour diffamation. “Ce n'est pas la première fois que monsieur Dessart formule des critiques sur nos projets et je n'ai jamais porté plainte pour autant. Il y a une marge entre critiquer des projets, et sous-entendre que la proximité politique avec autrui influencerait la manière dont les dossiers sont gérés”,
Le procès en diffamation aura donc bien lieu.
"Je ne crois pas du tout avoir diffamé Maxime Prévot, car mes interrogations dans mon courrier de lecteur visaient bien les décisions de l’urbanisme. Et il faut rappeler que Maxime Prévot n’est pas responsable de ce service", plaidait ce mardi Ricahrd Dessart. Pour le bourgmestre en titre, il en va autrement: "Dans son article initial, il me cite nommément en rappelant ma candidature au régionales avec Gauthier de Sauvage. Il peut donc difficilement s'étonner", réagit Maxime Prévot.
Le dossier a été déposé au tribunal de première instance de Namur et Richard Dessart a été convoqué ce lundi. Son avocat est allé acter le calendrier de la procédure et le dossier sera plaidé en 2018, à une date qui devra être fixée.
Magali Veronesi