Esperanzah!: 36.500 entrées, presque un record
Le rendez-vous floreffois fait presque aussi bien que les 37.000 de 2016 et 2018.
Publié le 05-08-2019 à 06h00 - Mis à jour le 05-08-2019 à 12h28
Le rendez-vous floreffois fait presque aussi bien que les 37.000 de 2016 et 2018.
Le festival de musiques du monde Esperanzah! a totalisé quelque 36.500 entrées de vendredi à dimanche à l’abbaye de Floreffe, ont indiqué les organisateurs en fin de journée. Un bilan jugé très positif, alors que le festival se voulait plus alternatif et engagé que jamais.
La journée qui a remporté le plus de succès est samedi, avec un site complet et près de 13.000 entrées. Le dimanche arrive en deuxième position avec 12.500 entrées. Le vendredi, qui a attiré 11.000 festivaliers, a lui été un peu moins populaire. Avec un total de 36.500 entrées, le rendez-vous floreffois fait presque aussi bien que les 37.000 de 2016 et 2018.
«Nous voulions revenir à une programmation plus audacieuse et moins portée sur les têtes d’affiche et nous sommes heureux de voir que le public nous a suivis», a déclaré Jean-Yves Laffineur, directeur du festival. «Je retiendrai aussi particulièrement la générosité de chacun, tant dans le chef du public que des artistes».
Outre Danakil &The Baco All Stars, Georgio, L.E.J., Michael Kiwanuka ou Caravan Palace, le public a ainsi pu découvrir une multitude d’artistes plus confidentiels. Parmi eux, Glauque, Mezerg ou Pongo.
Evénement engagé, Esperanzah! a aussi permis de sensibiliser plusieurs centaines de personnes au travers d’une nouvelle campagne baptisée «Démasquons nos privilèges». L’organisation, qui poursuivait le plan SACHA contre le harcèlement et les agressions, a également souligné une «baisse significative» du nombre de cas dénoncés à ses différents stands dédiés.
Côté incidents, une panne d’électricité a touché le village de Foreffe samedi, mais n’a été que peu visible sur le site. Seuls les paiements via le système Cashless ont pris un peu plus de temps aux bars. Il a aussi été demandé aux festivaliers de minimiser l’usage de la 4G en attendant qu’un générateur de secours soit installé par ORES, ce qui a pris environ 5 heures.