Doische : Il met enceinte sa belle-fille de neuf ans !

Le prévenu déclarait devant le tribunal correctionnel que la fillette était demandeuse de relations sexuelles

Sarah Rasujew
Il a prétendu que l'enfant l'avait provoqué
Il a prétendu que l'enfant l'avait provoqué ©I.P.P. 

Le parquet général a requis une peine de dix ans de prison ferme devant la cour d’appel de Liège à l’encontre d’un habitant de Doische âgé de 27 ans, qui doit répondre d’avoir violé et mis enceinte sa belle-fille âgée de neuf ans ! Ces terribles faits ont été découverts lorsque la maman a remarqué que sa fillette n’avait plus ses règles. L’enfant vomissait et ne semblait pas se sentir bien. Le 3 avril 2021, lors d’un examen médical, l’impensable a été découvert ! La fillette était enceinte de jumeaux !

Selon l’expertise, elle était enceinte de huit semaines et quatre jours. La conception a eu lieu fin janvier 2021 alors qu’elle est née en mai 2012. Entendu, le beau-père a déclaré que si la jeune fille avait été violée, c’était la faute de sa mère parce qu’elle lui avait mis des minijupes… La fillette de huit ans a dû subir un avortement. Un épisode particulièrement traumatisant.

Elle a dû subir un avortement

La jeune fille refusait de dénoncer l’auteur du viol dont elle avait été victime. Les analyses ADN ont permis de découvrir l’horrible réalité. La fillette avait été violée par son beau-père. Selon l’expertise gynécologique, elle a subi plusieurs viols. Ce n’est que lorsque son beau-père a été emmené par la police, qu’elle a admis avoir subi l’impensable de la part d’un homme qui était censé la protéger. Ce dernier a déclaré que dans son pays, la Syrie, ce n’était pas grave d’avoir une relation sexuelle avec une mineure.

Même lors de son passage devant le tribunal, le prévenu ne s’était toujours pas remis en question. “Je confirme ce que j’ai dit devant le juge d’instruction, la petite m’a provoqué. Vous me dites qu’elle n’a que neuf ans. C’est sa manière de se tenir, dans sa tête elle est plus âgée que son âge. Elle me l’a demandé, je maintiens que l’enfant était demandeuse des relations sexuelles.” Mais lors de son passage devant la cour d’appel, il semblait avoir changé de point de vue. Il est nécessaire de préciser que le tribunal s’est basé sur ses déclarations pour choisir une peine de huit ans de prison ferme pour réprimer les faits. “Je n’étais pas bien dans ma tête quand c’est arrivé”, a tenté de justifier le prévenu qui comparait détenu. “Normalement la réaction devrait venir de quelqu’un d’adulte. Je n’ai pas pensé. J’avais bu. L’enfant est venu. À ce moment-là, je n’ai pas pensé aux conséquences. J’ai bu, après je ne me rappelle plus de rien et cette chose est arrivée.

Pour la cour, le fait que le suspect déclare ne se souvenir de rien n’est pas rassurant concernant le risque de récidive… “La prison m’a permis de prendre conscience de la gravité des faits. Je n’arrive pas à comprendre moi-même. Comment on peut tomber enceinte après avoir fait l’amour une seule fois ?

L’avocat de la partie civile qui représente les intérêts de la jeune mineure d’âge a demandé la confirmation du jugement qui lui a accordé 15 000 euros.

L’avocate du prévenu a estimé que son client qui vient d’obtenir le statut de réfugié politique, avait, à présent, pris conscience de la gravité des faits. “En Syrie, ce n’est pas grave d’entretenir une relation sexuelle avec une mineure”, a-t-elle également déclaré. L’avocate a plaidé le sursis probatoire le plus large possible. “Mon client a la volonté de s’insérer dans la société belge”, a-t-elle estimé. La cour rendra son arrêt en mars prochain.

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