”Nazis”, “défendeurs de pédophiles” : les policiers en prennent pour leur grade

10 mois de prison et 100 euros d’amende sont requis contre ce prévenu, connu pour une demi-douzaine de faits de violence.

JVE
Illustration picture shows police officers at the Schuman Square on the first day of the EU summit meeting, Wednesday 17 October 2018, at the European Union headquarters in Brussels. BELGA PHOTO THIERRY ROGE
Illustration picture shows police officers at the Schuman Square on the first day of the EU summit meeting, Wednesday 17 October 2018, at the European Union headquarters in Brussels. BELGA PHOTO THIERRY ROGE

Être là pour cela, c’est ridicule”. On a déjà vu meilleure façon de faire bonne impression devant un tribunal. Nicolas (prénom d’emprunt) avoue ensuite avec un sourire avoir traité les policiers de “nazis”. Le prévenu comparaît pour une scène de menaces et d’outrage qui a eu lieu le 30 septembre 2021à Namur, lors d’une manifestation et pour une autre, de rébellion et d’outrage, qui s’est tenue à son domicile, à Gembloux.

Lors de cette dernière, sa compagne avait appelé la police alors qu’il se trouvait dans un état second, il s’est mis en posture de combat et a rapidement annoncé vouloir “utiliser la force”. Rapidement gazé, c’est à cette occasion qu’il a traité les agents de police de “nazis”. La première scène avait eu lieu lors d’une manifestation qui se tenait à Namur et “traîtres, il y a une corde pour vous, défendeurs de pédophiles” furent ses mots. À la rue, le prévenu s’estime victime de la justice et de l’acharnement policier. Son casier présente plusieurs antécédents en matière de violence, ce qui amène le substitut Vandermeiren à requérir une peine ferme de 10 mois de prison.

Me Somers plaide une peine assortie d’un sursis probatoire. Jugement le 28 avril.

Les derniers annonces avec LOGIC-IMMO.be

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...