Il pensait faire une course-poursuite avec la police : c’était une ambulance qui transportait un patient en arrêt cardiaque

Le prévenu faisait opposition à une condamnation à 3 ans pour entrave méchante et rébellion armée.

JVE
Gyrophare / police / gendarmerie DH 25/07/00
Gyrophare / police / gendarmerie DH 25/07/00

Le 19 juin dernier, un prévenu faisait opposition à une condamnation prononcée par défaut le 7 novembre dernier et le condamnant à 3 ans de prison pour entrave méchante à la circulation, délit de fuite et rébellion armée envers la police. Ce lundi, le tribunal correctionnel a ordonné à son sujet la réalisation d’une enquête sociale relative à la faisabilité d’une peine de travail.

Le 9 septembre 2019, il s’est stationné sur la bande d’arrêt d’urgence de la N4, après avoir fumé un joint. Il transportait du cannabis et le véhicule, qui transportait aussi sa compagne enceinte, était doté de fausses plaques. Voyant des gyrophares surgir derrière lui, il dit avoir paniqué et avoir pris la fuite. Les véhicules en question étaient un SMUR et une ambulance qui transportait un patient en arrêt cardiaque, qui a finalement pu être sauvé. Sur 30 kilomètres et pendant une demi-heure, il a tenté de bloquer la route de ces véhicules à plusieurs reprises, essayant de les projeter contre la berme centrale. Il a ensuite forcé 2 barrages de police, avant de s’enfermer dans son véhicule et d’en être délogé par la police.

Le conseil du prévenu plaidait pour celui-ci une peine de travail. “Il doit repasser les 4 tests du permis de conduire. Il a été placé sous antidépresseurs, voit régulièrement un psychiatre et reçoit des injections pour le stabiliser. Il était au fond du trou à l’époque. ”

Le parquet réclamait de son côté la confirmation de la peine initiale.

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