Deux ans avec sursis pour avoir consulté et partagé des fichiers pédopornographiques durant cinq ans à Viroinval

Dans son jugement, le tribunal a notamment tenu compte du caractère “abject” de tels faits, qui encouragent les fournisseurs de ces fichiers à abuser d’enfants quelque part dans le monde pour assouvir les demandes les plus perverses.

S. M.
Le prévenu bénéficie du sursis, ce qui n'était pas le cas dans le jugement prononcé par défaut à son encontre.
Le prévenu bénéficie du sursis probatoire pour ce qui excède la détention préventive déjà subie. ©D.R

Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné, mercredi, un homme poursuivi pour des faits de pédopornographie commis entre novembre 2017 et septembre 2022 à Viroinval à deux ans de prison assortis d’un sursis probatoire de quatre ans pour ce qui excède la détention préventive déjà subie.

L’homme a détenu et partagé des documents impliquant des mineurs d’âge. Ceux-ci étaient conservés dans des fichiers nommés et parfaitement organisés sur son ordinateur. Le parquet de Namur précisait qu’il consultait ces documents pédopornographiques quotidiennement. Il est également entré en contact avec de jeunes enfants en mentant sur son âge. Il a été dénoncé par un organisme spécialisé basé aux Etats-Unis.

“Au début, c’était de la simple curiosité. Ensuite, il y a eu de l’attirance et puis c’est devenu une addiction. Je ne trouvais plus d’attirance virtuelle avec des personnes de mon âge”, expliquait le prévenu lors de l’audience.

Dans son jugement, le tribunal a notamment tenu compte du caractère “abject” de tels faits, qui encouragent les fournisseurs de ces fichiers à abuser d’enfants quelque part dans le monde pour assouvir les demandes les plus perverses.

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