Dinant : Il essaye de faire se déshabiller sa nièce !
L’intéressé a déjà été condamné à une peine de six ans de prison pour viols sur un enfant de moins de dix ans
Publié le 20-03-2023 à 16h18
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Le parquet général a requis une peine de vingt mois de prison ferme devant la cour d’appel de Liège à l’encontre d’un quadragénaire de la région de Dinant qui doit répondre d’avoir commis des faits de débauche de mineure à l’encontre de sa nièce, une jeune fille qui venait d’avoir 14 ans. L’homme est déjà bien connu de la justice. En effet, en 1998, il a été condamné à deux ans de prison pour avoir commis des attentats à la pudeur. En 2006, il a écopé de six ans de prison ferme pour avoir commis des attentats à la pudeur et des viols sur un enfant de moins de dix ans appartenant à sa famille. En 2008, il a été totalement déchu de son autorité parentale. Malgré tout, cela ne lui a semble-t-il pas servi de leçon. Le 2 janvier 2018, il a commencé à entretenir une conversation avec sa nièce qui venait d’avoir 14 ans, sur la messagerie Facebook.
Victime choquée
L’homme a commencé par lui demander d’allumer sa caméra pour avoir une conversation. Il lui a déclaré qu’elle devait être seule dans sa chambre au moment de la discussion. Il lui a aussi interdit de parler de leur conversation, notamment à sa maman. Il a commencé à faire allusion à des choses intimes. Il voulait qu’elle se déshabille devant la caméra. Il a ensuite essayé de l’appeler en vidéoconférence une première fois, mais elle n’a pas répondu. Environ une demi-heure plus tard, il a une nouvelle fois essayé d’entrer en contact avec la mineure. Cette dernière était particulièrement choquée. Elle lui a dit qu’il était vraiment idiot et qu’elle allait le dénoncer à sa mère.
La jeune fille est descendue avec son téléphone. Elle était en pleurs. Elle a déclaré à sa maman qu’elle ne savait pas ce qu’elle devait faire avec l’intéressé. La maman a contacté le suspect et ce dernier a prétendu qu’il pensait qu’il échangeait avec sa compagne âgée d’une quarantaine d’années. Mais depuis, le suspect semble être revenu à de meilleurs sentiments. Il a complètement avoué les faits. “J’étais sous l’effet de l’alcool”, a indiqué le prévenu devant la cour d’appel de Liège. “J’ai envoyé des messages. Elle a bien fait de les montrer à sa maman pour ne pas que ça aille plus loin. Je suis soigné. Je suis suivi par un psychiatre.”
Me Antoine Moreau, qui défend les intérêts du prévenu a souligné le fait que son client avait non seulement avoué les faits, mais qu’il avait mis en place un suivi. L’avocat a demandé que la cour accorde un sursis probatoire à son client. La cour rendra sa décision en avril prochain.