Dinant : Il essaye de faire se déshabiller sa nièce !

L’intéressé a déjà été condamné à une peine de six ans de prison pour viols sur un enfant de moins de dix ans

Sarah Rasujew
La jeune fille était particulièrement choquée
La jeune fille était particulièrement choquée ©D.R.

Le parquet général a requis une peine de vingt mois de prison ferme devant la cour d’appel de Liège à l’encontre d’un quadragénaire de la région de Dinant qui doit répondre d’avoir commis des faits de débauche de mineure à l’encontre de sa nièce, une jeune fille qui venait d’avoir 14 ans. L’homme est déjà bien connu de la justice. En effet, en 1998, il a été condamné à deux ans de prison pour avoir commis des attentats à la pudeur. En 2006, il a écopé de six ans de prison ferme pour avoir commis des attentats à la pudeur et des viols sur un enfant de moins de dix ans appartenant à sa famille. En 2008, il a été totalement déchu de son autorité parentale. Malgré tout, cela ne lui a semble-t-il pas servi de leçon. Le 2 janvier 2018, il a commencé à entretenir une conversation avec sa nièce qui venait d’avoir 14 ans, sur la messagerie Facebook.

Victime choquée

L’homme a commencé par lui demander d’allumer sa caméra pour avoir une conversation. Il lui a déclaré qu’elle devait être seule dans sa chambre au moment de la discussion. Il lui a aussi interdit de parler de leur conversation, notamment à sa maman. Il a commencé à faire allusion à des choses intimes. Il voulait qu’elle se déshabille devant la caméra. Il a ensuite essayé de l’appeler en vidéoconférence une première fois, mais elle n’a pas répondu. Environ une demi-heure plus tard, il a une nouvelle fois essayé d’entrer en contact avec la mineure. Cette dernière était particulièrement choquée. Elle lui a dit qu’il était vraiment idiot et qu’elle allait le dénoncer à sa mère.

La jeune fille est descendue avec son téléphone. Elle était en pleurs. Elle a déclaré à sa maman qu’elle ne savait pas ce qu’elle devait faire avec l’intéressé. La maman a contacté le suspect et ce dernier a prétendu qu’il pensait qu’il échangeait avec sa compagne âgée d’une quarantaine d’années. Mais depuis, le suspect semble être revenu à de meilleurs sentiments. Il a complètement avoué les faits. “J’étais sous l’effet de l’alcool”, a indiqué le prévenu devant la cour d’appel de Liège. “J’ai envoyé des messages. Elle a bien fait de les montrer à sa maman pour ne pas que ça aille plus loin. Je suis soigné. Je suis suivi par un psychiatre.

Me Antoine Moreau, qui défend les intérêts du prévenu a souligné le fait que son client avait non seulement avoué les faits, mais qu’il avait mis en place un suivi. L’avocat a demandé que la cour accorde un sursis probatoire à son client. La cour rendra sa décision en avril prochain.

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