L'agriculteur s'empare du terrain convoité par le club échangiste

Le Mi-Noï convoitait un terrain pour son parking. Mais l’agriculteur, locataire, a fait usage de son droit de préemption. Qui aura le dernier mot ?

Laurent Dupuis
L'agriculteur s'empare du terrain convoité par le club échangiste

Le Mi-Noï convoitait un terrain pour son parking. Mais l’agriculteur, locataire, a fait usage de son droit de préemption.
Le conseil de l’action sociale de Pecq a été récemment informé de la vente du terrain situé à proximité de la boîte d’échangisme Mi-Noï, situé le long de la chaussée de Courtrai, à Pecq. Le Mi-Noï convoitait ce terrain pour étendre son parking.
L’établissement avait offert 40.000 € au CPAS de Pecq pour ce terrain d’une soixantaine d’ares. Une solution qui devait ravir la commune puisque cela permettait de résoudre un autre problème car des riverains se plaignent depuis quelque temps, non pas des bruits générés par les ébats, mais par les claquements de portières et autres nuisances sonores nocturnes.
Mais une autre personne est venue chiper le terrain au nez et à la barbe du Mi-Noï. L’agriculteur, locataire de ces terres, "a fait usage de son droit de préemption et s’est aligné sur le prix proposé par le Mi-Noï", indique le président du CPAS de Pecq, Jonathan Ghilbert (PS). "Cette disposition spécifique aux baux de fermage a permis à l’agriculteur de remporter l’offre", sans qu’il y ait de surenchère. "J’imagine que l’agriculteur a une petite idée derrière la tête en achetant ce terrain." Traduisez : le locataire désormais propriétaire pourrait chercher à revendre son terrain un peu plus cher à l’établissement voisin.

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