Juge de paix, la justice à visage humain en Hainaut

Philippe Culem est le patron des juges de paix et des juges au tribunal de police du Hainaut. Au fil de cinq questions, il démontre que cette justice de proximité est susceptible de tous nous concerner un jour ou l’autre.

Jean-Pierre De Rouck

Un locataire qui refuse de payer le bail de l’appartement que vous lui louez, le client qui conteste le montant d’une facture qu’il vous doit depuis des mois, votre grand-père qui n’est plus en mesure de gérer seul son budget : autant de litiges qui sont susceptibles d’être discutés et tranchés au niveau de la justice de paix. Ce n’est donc pas pour rien que celle-ci porte le surnom de justice de proximité… “et d’accessibilité” ajoute d’emblée Philippe Culem. Le président des juges de paix et juges au tribunal de police pour l’ensemble du Hainaut nous explique pourquoi cet “ajout” lui tient à cœur : “La justice de paix se rend au niveau des cantons judiciaires, ils sont au nombre de 163 en Belgique, dont 20 en Hainaut et 5 en Wallonie picarde. Il est important pour moi de souligner le fait que chaque citoyen a les moyens, même simplement en termes de mobilité d’en appeler à un juge de paix “.

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