Beloeil : les marcheurs sont-ils en danger autour du château ?
Il n’y a pas assez de trottoirs, selon le conseiller Pierre Marie Sprockeels, qui dénonce aussi le passage de voitures à grande vitesse.
Publié le 17-03-2023 à 09h05
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Le conseiller Pierre Marie Sprockeels (CAP) a eu l’occasion d’effectuer la nouvelle promenade autour du château de Belœil inaugurée en février par l’office de tourisme. Un joli parcours. S’il ne remet pas du tout en question l’intérêt de cette balade, le conseiller se pose quelques questions par rapport à la sécurité des marcheurs.
”Sur une partie de l’itinéraire, il n’y a pas de trottoirs, ce qui représente un danger. Il y a quelques mois, on avait décidé à Belœil de ne pas couper l’éclairage public de nuit afin d’éviter les accidents. Or ici, si un accident survenait sur cette promenade, l’absence de trottoirs mettrait en cause votre responsabilité”, a-t-il dit à la majorité.
Pierre Marie Sprockeels va plus loin dans le raisonnement, abordant la question de la dangerosité de circuler le long du Chemin du Major, derrière le château. “Vous avez voté des restrictions pour les automobilistes à cet endroit, mais en quelques minutes à peine, on voit déjà de 15 à 20 voitures y circuler à grande vitesse. C’est un problème. Le prince a failli se faire écraser deux fois. On doit faire respecter les règles par des contrôles de police ou des barrières physiques.”
Selon Luc Vansaingèle, bourgmestre, “il est difficile de prévoir des trottoirs partout alors que la commune compte 150 kilomètres de voiries. En plus, certaines sont quand même ouvertes à la circulation locale uniquement et on ne va pas empêcher les gens de sortir de chez eux. Sur les dessertes locales, la police fait des contrôles et oui, il y a des voitures qui y passent.”
Trop de dépôts sauvages
Pierre Marie Sprockeels a remarqué, lors de cette même promenade, les nombreux dépôts sauvages de déchets. “On parle d’une promenade royale mise en avant par la commune. Ne pourrait-on pas organiser un ramassage plus ciblé ?” La question n’a pas plu au bourgmestre. “Quatre ouvriers sillonnent quotidiennement la commune et ne peuvent être partout. Tous les jours, ils ramassent des sacs. Parfois même, des gens les narguent en jetant leurs déchets devant eux. Il faut s’en prendre à ceux qui jettent et non aux ouvriers.”
Le conseiller a précisé qu’il ne remettait pas en cause leur travail et qu’il était conscient des efforts fournis.