Péruwelz : “Le PS n’a pas vocation à être dans l’opposition” dit Pascal Douliez
Élu président de l’USC de Péruwelz, Pascal Douliez entend remettre le PS en ordre de marche pour les communales de 2024.
Publié le 17-03-2023 à 15h01 - Mis à jour le 17-03-2023 à 17h07
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Pascal Douliez a été élu le week-end dernier à la tête de l’USC de Péruwelz, face à Jimmy Ababio. Il succède, pour 4 ans, à Jean-Philippe Régibo.
Le secrétaire régional CGSP Wapi a pour ambition de recoller les morceaux d’un PS péruwelzien fracturé.
Pourquoi cette candidature ?
D’abord parce que les résultats des communales de 2018 m’avaient attristé. J’ai pu observer en interne de grosses tensions. J’aime ma ville aussi. Je me suis interrogé…
Si j’étais encore responsable de secteur au syndicat comme je l’étais avant, je n’aurais pas posé ma candidature. À la centrale, je suis moins en première ligne. Par ailleurs, en sachant que je ne serai de toute façon pas candidat aux communales en 2024, je me suis dit que ma candidature à l’USC pouvait faciliter les arbitrages à venir. Je n’ai aucune ambition personnelle, si ce n’est celle de défendre nos valeurs avec une équipe soudée.
Les défendre dans la majorité, si possible ?
Je ne me bats jamais pour perdre. Le PS n’a pas vocation à être un parti d’opposition. C’est un parti de décision.
Allez-vous faire le ménage ?
Je ne vais dézinguer personne, mais je vais nettoyer les écuries tout de même. Je veux une campagne et un programme autour de nos valeurs et pas un programme contre quelqu’un.
Vous voulez dire contre le bourgmestre ?
Par exemple, ce qui ne nous empêche pas d’avoir un esprit critique, une réflexion et des idées par rapport aux choix qui sont faits. Les gens me connaissent, je n’ai jamais eu peur de me battre contre des idées qui ne me conviennent pas. Simplement, il y a des marques de respect à avoir. Les gens attendent qu’on prenne des décisions pour eux, au niveau de la sécurité, de l’emploi. Si on commence à se chamailler avec d’autres partis ou même entre nous, on ne défend pas les citoyens. Ce que je vois parfois comme attitude au conseil communal ne me convient pas. Le programme sera préparé à plusieurs, avec des lignes maîtresses qui représentent nos combats, nos valeurs, le tout dans un esprit d’équipe, même si je sais que certains mettront un peu plus le focus sur eux que d’autres.
Intégrer une majorité aux côtés du MR, c’est possible ?
Oui, ça peut s’envisager. Mais nous n’avons pas d’exclusive. Ce qui m’importe maintenant, c’est reconstruire.
Avez-vous déjà effectué un tour de table ?
J’ai vu des personnes avant l’élection et j’en verrai après. Je compte m’entretenir longuement avec le président sortant, Jean-Philippe Régibo. Il y aura d’autres rencontres. Il faut parler. Aider certains à se libérer de leurs aigreurs…
La liste pour 2024, vous y pensez déjà ?
Bien sûr. Il y aura les sortants qui ont scoré et des nouveaux. Nous avons aussi de belles personnes qui veulent s’impliquer et c’est tant mieux. Si d’autres souhaitent nous rejoindre, elles sont les bienvenues.