Le bourgmestre de Péruwelz est poursuivi, tout comme Charles-Henri Bourdon, ancien directeur général du CPAS, dans le cadre du licenciement d’un agent du centre public.
Actuel bourgmestre de Péruwelz et ancien président du CPAS, Vincent Palermo devait répondre ce jeudi devant le tribunal correctionnel de faux en écriture. À ses côtés sur le banc des prévenus, Charles-Henri Bourdon, ex-directeur général du CPAS. Le faux qui leur est reproché s’inscrit dans le cadre du licenciement d’un agent du CPAS. Lors d’un conseil de l’action sociale datant du 30 janvier 2017, l’agent est licencié pour faute grave. En réalité, il était stipulé dans la délibération que le vote avait eu lieu à bulletin secret, sauf que c’est par voie orale que le vote s’était déroulé.
"On prend beaucoup de délibérations et ici, il y a eu une erreur matérielle", indique Charles-Henri Bourdon, qui conteste toutefois toute intention malveillante. Le ministère public lui demande s’il avait une animosité par rapport à l’agent licencié. "Pas du tout. Simplement, je l’avais déjà reçu plusieurs fois pour tenter de le remettre dans le droit chemin. Il avait déjà fait l’objet de sanctions disciplinaires. Et il y a eu unanimité de la décision de le licencier pour faute grave. Cinq questions ont été posées concernant l’intéressé et les conseillers y ont chacun répondu oralement. Il y a eu ensuite un dysfonctionnement de l’administration mais aucune intention de nuire."