Deux ans après la grave pollution de l’Escaut survenue en raison d’une rupture d’une digue des bassins de décantation de la sucrerie française Téréos, en France, qu’en est-il de la vie aquatique du fleuve ? Le député wallon Jean-Luc Crucke a interpellé à ce sujet la ministre de l’Environnement et de la Nature, Céline Tellier.
En deux ans, la majeure partie des empoissonnements ont été effectués sur le cours principal de l’Escaut plutôt que vers les coupures du fleuve et les canaux environnants peu touchés par la pollution. Soit 2 388 kg de gardons, 595 kg d’ides mélanotes, 470 kg de tanches, 715 kg de carpes communes et 640 brochetons.
Au regard de la biomasse perdue en 2020, les quantités déversées restent faibles. "En outre, ces déversements ne constituent pas une solution efficace pour une reconstitution rapide et, surtout, à long terme de la biomasse perdue ", indique la ministre.