Gérante de l'institut de beauté Laura D., la jeune femme dénonce l'incohérence de ces décisions et demande que la décision de fermeture des métiers de contact jusqu'au 1er février soit révisée.
Si les nouvelles annonces du Comité de concertation de ce vendredi 27 novembre auront été un soulagement pour les commerces non-alimentaires, elles auront été un véritable coup de massue pour les métiers de contact qui devront rester fermés jusqu'au 1er février prochain, bien que la situation soit réévaluée aux alentours du 15 janvier.
Pour de nombreux professionnels, la douche n'est pas froide, elle est glacée. Les prochaines semaines vont de nouveau être très difficiles à vivre. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Laura Dalleur, gérante de l'institut de beauté Laura D. situé à la rue de la Wallonie, a fait état de l'incompréhension qui règne après l'annonce de ces mesures. Sans vouloir se faire un porte-drapeau du secteur, ni à chercher la polémique, la jeune femme témoigne.
"Nous faire fermer pour les fêtes, c'est le pire scénario qui pouvait nous arriver, explique-t-elle.
Je pensais naïvement qu'on allait pouvoir rouvrir le 13 décembre, voire le 19, et que cela nous donnerait la chance de pouvoir sauver notre entreprise en 2020. Les fêtes représentent pour nous un énorme budget, cela fait partie du chiffre d'affaires qu'on ne laisse pas tomber."
Laura Dalleur, esthéticienne à Tournai : "Le pire scénario qui pouvait nous arriver"
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