Les milieux d’accueil extrascolaire, comme Les Galipettes à Tournai, Kain et Leuze, jouent un rôle essentiel pour les parents travaillant selon des horaires décalés. Et pourtant, on en parle rarement lors des Comités de concertation…
C’est peu de le dire que les services d’accueil extrascolaire naviguent à vue depuis près de deux ans. Comment interpréter le fait que les politiques, d’un Codeco à un autre, ne fassent jamais allusion (ou alors très rarement) à ce secteur, pourtant essentiel pour les parents travaillant selon des horaires décalés?
"On peut regretter que l’on oublie systématiquement de parler de nos structures alors qu’elles constituent un troisième lieu de vie après l’école et le foyer familial. Face au manque d’informations émanant des comités de concertation, on ne sait jamais sur quel pied danser…", soupire Fabien Demuliez, le coordinateur pédagogique de l’ASBL Epatt Les Galipettes.
Ce service d’accueil extrascolaire dit flexible, reconnu par l’ONE, dispose de six implantations dans la région: deux à Tournai (boulevard du Roi Albert et rue Cottrel), une à Kain (rue de Breuze), une à Leuze (rue du Bois) et deux autres du côté de Mons.