Habitant à Menin, le prévenu est propriétaires de trois magasins de compléments alimentaires en Belgique. On lui reproche d’avoir vendu des produits qui n’ont pas été notifiés à l’Afsca, dont la teneur en caféine était supérieure, pour certains, à la limite autorisée. Le tribunal lui reproche également l’absence d’étiquetage en français ou néerlandais de quelques produits, ainsi que l’absence de traçabilité obligatoire.
Le prévenu conteste les faits qui lui sont reprochés ; il s’en est expliqué à la barre. "Les produits étaient notifiés auprès de l’Afsca", a-t-il indiqué. "Les contrôleurs m’avaient dit que si je notifiais un produit avec un goût, je pouvais vendre tous les autres goûts de ce même produit."