L’entrée de Pairi Daiza perturbée par des activistes d’XR Animal : “S’il n’y a pas de visiteur, il n’y a pas de zoo”

Le collectif demande une information concrète, précise et transparente sur les activités des zoos.

Florian Ducobu
Les activistes d'XR Animal étaient à Pairi Daiza ce dimanche matin.
Les activistes d'XR Animal étaient à Pairi Daiza ce dimanche matin. ©XR Namur/XR Animal

Masques d’animaux, banderoles, tracts, une vingtaine d’activistes d’XR Animal, collectif éco-animaliste de désobéissance civile non-violente, ont perturbé ce dimanche matin l’entrée de Pairi Daiza. “Vous aimez la liberté ? Moi aussi !” peut-on lire sur certaines banderoles. Le collectif s’adresse aux visiteurs tout en ciblant l’obsolescence de l’industrie du divertissement animalier.

S’il n’y a pas de visiteur, il n’y a pas de zoo”, exprime une activiste. “Il y a trop d’intérêts financiers en jeu pour que les zoos renoncent à l’exploitation des animaux. De même, les pouvoirs publics ont trop d’intérêts dans l’exploitation des zoos. C’est donc au citoyen d’agir et de mettre la pression !

Le collectif demande une information concrète, précise et transparente sur les activités des zoos tant pour le consommateur-visiteur que pour les pouvoirs publics, l’arrêt des financements publics, l’arrêt de tout développement interne ou externe de cette industrie (comme le projet de nouvelle route vers Pairi Daiza) et, enfin, la réorientation de cette industrie vers une réelle sanctuarisation.

Ces demandes sont loin d’être utopiques, il suffit d’une décision politique courageuse et d’une communication auprès des citoyens pour établir un plan de transition de cette industrie d’un autre âge”, ajoute Jean, d’XR Animal. D’après les activistes, “notre relation aux animaux et à la planète est brisée”. “Nous en payons le prix aux niveaux moral, économique, démocratique, sanitaire et spirituel. Nous nous devons de réparer cette relation et d’accorder aux animaux les droits inhérents qu’implique de facto leur nouveau statut juridique d’êtres sensibles. L’industrie du divertissement animalier se doit d’être transformée en profondeur en sanctuaire ou de disparaître. Les dirigeants de Pairi Daiza ont les moyens financiers, les appuis politiques et médiatiques pour devenir le moteur de cette transformation”, conclut le collectif.

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