Moments de partages entre personnes valides et personnes handicapées durant les 24h d’Ath : "Nous sommes tous égaux sous le même tee-shirt"
"RotAthlon" est le nom du projet porté par le Rotary et le Rotaract d’Ath. Leur but: partager un moment sportif avec des personnes handicapées.
- Publié le 18-09-2023 à 16h04
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Ce week-end se tenaient les 24 h à pied d’Ath. Durant celles-ci, près de 90 personnes étaient mobilisées autour du projet "RotAthlon". Ces dernières ont participé à la course des 6 heures avec l’ambition de partager un moment avec des personnes en situation de handicap. "Certains font de la marche, d’autres de la course à pied", explique Bernard Royen, membre du Rotary. "D’autres encore sont en chaise roulante et doivent donc être poussés grâce à nos “bécassines”. C’est un projet inclusif dans le sens où l’on souhaite réellement transmettre le message que nous sommes égaux sous le même tee-shirt."
Dans ce sens, la préparation aux 6 heures a également été pensée afin de favoriser l’échange. "Nous avons rencontré les personnes auparavant afin d’établir un contact. Nous ne voulions pas qu’elles soient perdues en arrivant ici ", raconte Bernard Royen.
Pour le plaisir
L’ambition du "RotAthlon" ne résidait pas dans la performance sportive. Au contraire, Bernard Royen admet ne pas y accorder d’attention. "L’essentiel se trouve ailleurs", affirme-t-il. "Nous souhaitons mettre en avant plusieurs valeurs comme le partage, l’entraide ou la solidarité. En fait, nous ne sommes pas uniquement là pour donner. Recevoir fait partie intégrante du projet !"
Pour mettre cela en place, le Rotary et le Rotaract ont travaillé main dans la main avec plusieurs acteurs. "Il y a trente personnes en situation de handicap qui participent. Pour les entourer, il était important que les éducateurs des centres participent puisque nous ne sommes pas nécessairement qualifiés pour le faire. Et ils sont venus alors que beaucoup travaillaient pendant la semaine", souligne Bernard Royen. "Il a aussi fallu obtenir l’accord des organisateurs parce qu’ils devaient connaître le fonctionnement de notre initiative."