Tadej Pogacar est confiant à Paris-Nice: “Je connais par cœur les deux dernières étapes”
Avec des parcours très musclés sur lesquels il s’entraîne régulièrement, le Slovène attend un dernier week-end intense et passionnant.
Publié le 11-03-2023 à 11h32
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Les principaux prétendants à la victoire dans ce Paris-Nice ont, eux aussi, bien dû accepter l’annulation de l’étape.
”Avec mes soixante kilos, je ne peux tenir sur le vélo dans ces conditions, c’est trop dangereux avec les rafales”, analysait Jonas Vingegaard. “Même chez moi au Danemark, où il y a souvent du vent, je ne sors pas quand c’est dangereux de la sorte.”
On ne saura jamais ce que “l’étape des murs”, comme l’avait baptisée Aso, aurait donné comme bagarre et résultat, on doit désormais espérer que les deux dernières journées de la Course au Soleil et d’abord l’étape de ce samedi, qualifiée de “reine”, pourront se dérouler normalement.
”La tempête va nous quitter et on sera dans l’arrière-pays, le vent sera beaucoup moins violent samedi”, disent les organisateurs.
Ce samedi, Paris-Nice retrouve, six ans après (succès de Richie Porte et maillot jaune pour Sergio Henao), le col de la Couillole qui, avec ses 1.678 mètres d’altitude, est le plus haut sommet jamais escaladé dans l’épreuve printanière.
Sur un tracé relativement court (142,8 km), parti de la Promenade des Anglais, à Nice, la longue montée finale (15,7 km à 7,1 %) sera précédée d’une seule autre difficulté. La côte de Tourette-du-Château est longue (17,8 km), elle aussi, mais moins raide (4,6 %) que celle menant à l’arrivée.
On devrait retrouver les premiers du classement général aux prises sur cette ascension que Tadej Pogacar, qui vit à Monaco, connaît évidemment très bien.
”Je connais par cœur les deux dernières étapes, on sera sur mes routes d’entraînement, ça va être très sympa”, dit le Slovène.
Le Slovène, qui ne possède que six secondes d’avantage sur David Gaudu, se méfie particulièrement du Français tout en s’attendant à une réaction de Jonas Vingegaard après sa déconvenue de mercredi dernier à La Loge des Gardes.
Et si l’étape de samedi n’a pas définitivement assuré la victoire à l’un ou l’autre des prétendants, celle de dimanche propose un autre parcours très athlétique susceptible de rebattre les cartes comme cela s’est produit régulièrement ces dernières années.
De Nice à Nice, les 118,4 km, présenteront cette fois cinq difficultés, trois côtes de 2e catégorie avant les deux dernières classées en 1re catégorie, la côte de Peille (6,6 km à 6,9 %) et, surtout, le célèbre col d’Eze (6 km à 7,6 %) qui surplombe Nice. Son sommet est situé à quinze kilomètres de l’arrivée. Enfin, comme la veille, le sprint bonification (6,4 et 2 secondes) ou les places à l’arrivée (10, 6 et 4 secondes) peuvent avoir leur importance.