Wout van Aert, troisième de Milan-Sanremo : “Le succès de Mathieu van der Poel est mérité”
Même s’il n’a pas enlevé la Primavera une deuxième fois, le Campinois est prêt pour les classiques flandriennes qui débutent dans moins d’une semaine.
Publié le 18-03-2023 à 21h28 - Mis à jour le 19-03-2023 à 09h11
Pour la troisième fois en quatre ans, Wout van Aert est monté sur le podium de Milan-Sanremo, une classique, son seul monument, qui figure à son palmarès après sa victoire il y a trois ans.
Le Belge pensait avoir fait le plus difficile et il commençait à songer comment il pourrait conquérir un deuxième succès dans la Primavera quand Mathieu van der Poel, qui s’était bien gardé jusqu’alors d’aider son éternel rival à recouvrer le sillage de Tadej Pogacar et Filippo Ganna, démarra sèchement dans les derniers hectomètres de la montée du Poggio.
Malgré tous ses efforts, et ceux du numéro 1 mondial et du multiple champion olympique sur piste, van Aert dut se résoudre à ajouter une nouvelle belle place d’honneur à son tableau de chasse. Cependant, compte tenu du retard qu’il a dû encaisser au début de sa préparation à cause d’un refroidissement, il peut se montrer satisfait de sa forme à moins d’une semaine du début des classiques flandriennes qui sont le principal objectif de son printemps.
”Je ne dois pas avoir de regrets”, reconnut le Campinois. “Mathieu a montré à tout le monde qu’il est le plus fort, il a porté la bonne attaque au bon moment. Félicitations à lui.”
Cette 114e édition de Milan-Sanremo est la deuxième la plus rapide de tous les temps (avec une moyenne de 45,773 km/h) après celle gagnée par Gianni Bugno en 1990 (45,806 km/h).
”En effet, ce fut très rapide”, dit encore le coureur de Jumbo-Visma dont les équipiers, Jos van Emden en particulier, s’escrimèrent des heures durant à maintenir un écart raisonnable entre le peloton et l’échappée de neuf hommes sortis en début de course. “On a gardé l’échappée à faible distance. Ensuite, la montée de la Cipressa a été un peu plus facile qu’on ne le pensait au départ, surtout parce qu’il y avait un vent défavorable et que le peloton restait important. Donc, tout s’est passé au Poggio, c’est là que tout a explosé. On s’est retrouvés avec un fameux groupe, j’étais avec des gars très forts. Cela veut bien dire que le succès de Mathieu est mérité.”