Serge Crevecoeur: "Le Brussels, c’est l’histoire d’un groupe"

Serge Crevecoeur attribue aussi la qualification à l’esprit familial du club bruxellois.

Jérôme Brys
Brussels' Head coach Serge Crevecoeur celebrates after winning the basketball game between Brussels and Spirou Charleroi, the second game of the best of three 1/4 finals of the Play-offs of the Scooore! League competition, on Thursday 12 May 2016 in Brussels. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ
Brussels' Head coach Serge Crevecoeur celebrates after winning the basketball game between Brussels and Spirou Charleroi, the second game of the best of three 1/4 finals of the Play-offs of the Scooore! League competition, on Thursday 12 May 2016 in Brussels. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ ©BELGA

Serge Crevecoeur attribue aussi la qualification à l’esprit familial du club bruxellois. Historique ! Il n’y a pas d’autres mots pour décrire l’exploit réalisé par les Bruxellois. Pour le retour d’un club de la capitale en playoffs trente ans après le Maccabi, les protégés de Serge Crevecoeur ont sorti le grand jeu. Face à un Spirou timoré, individualiste et focalisé en attaque sur la fratrie Baron, le Basic-Fit Brussels a profité du travail réalisé en amont par le coaching staff. Car oui, le Brussels, c’est un axe Gamble-Sims incroyable mais pas que ! On l’a vu, en sortie de banc, Loubry s’est montré déterminant dans la première manche en plantant 22 points en prolongations alors que Ubel fut intraitable au match retour. Si on ajoute l’apport d’un Brown retrouvé, d’un Depuydt libéré, d’un Lichodzijewski qui se bonifie au fil des années et d’un Muya toujours aussi conquérant, on obtient un groupe capable de tout !

"Le Brussels, c’est l’histoire d’un groupe qui vit bien ensemble, note Serge Crevecoeur, le coach bruxellois. Il y a une belle osmose et une vraie amitié entre tout le monde. Au-delà du groupe, avec le staff, les stagiaires et le public, c’est une famille qu’on a créée. Comme toujours, dans une famille, il y a des moments compliqués mais on s’en est sorti en se serrant les coudes."

Une famille qui a déjà réussi sa saison mais qui est encore capable de faire vibrer ses supporters dans une salle qui n’attend que ça. D’autant plus que le complexe de Neder est devenu une forteresse presque imprenable !

"Le plus important, c’est la communion du groupe avec le public. Un public qui nous porte de manière extraordinaire. Et les joueurs s’en rendent compte. Quand on joue dans notre salle, les joueurs sont sur un nuage. On n’a perdu que deux fois à la maison en championnat. Malheureusement, c’était contre Alost."

Des Alostois que les Bruxellois affronteront en demi-finale des playoffs. Et une fois encore, comme contre le Spirou, les joueurs de la capitale n’auront rien à perdre et c’est dans ce genre de situation qu’ils sont certainement les plus dangereux !

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