Tim Merlier après sa victoire sur la première étape du Tour d’Oman : “J’avais une naissance et quelques anniversaires à fêter !”
Le champion de Belgique s’est imposé au sprint dix jours après la naissance de son fils Jules.
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Publié le 11-02-2023 à 14h16
”Si je gagne samedi, je vous promets une célébration un peu spéciale.” Papa d’un petit Jules, auquel sa compagne Cameron Vandenbroucke a donné naissance le 1er février, Tim Merlier avait répondu à nos vœux de bonheur par une sorte de promesse.
En franchissant la ligne de la première étape du Tour d’Oman en vainqueur, le champion de Belgique a tenu parole et mimé le mouvement de balancier qu’il avait eu le temps d’apprendre pendant les sept jours passés aux côtés de son fils avant de mettre le cap vers Mascate mardi soir.
”Cela n’a pas été facile de quitter la maison, mais ainsi va la vie d’un coureur, commentait Tim Merlier. Vendredi, sur la Mascate Classic, j’aurais pu tenter de m’accrocher à tout prix sur un parcours musclé afin de tenter d’offrir une victoire pour les 24 ans de ma compagne Cameron, mais je savais que j’aurais alors considérablement entamé mes chances de succès pour cette première étape que nous avions reconnue et dont je savais que le profil me convenait.”
Le deuxième prénom de son fils Jules est Frank, en hommage à son grand-père Frank Vandenbroucke.
C’est que celui qui est passé cet hiver de l’équipe Alpecin-Fenix à Soudal Quick-Step avait plusieurs choses à fêter. “Il y avait bien évidemment la naissance de Jules (NdlR : dont le deuxième prénom est Frank en hommage à son grand-père maternel). C’étaient aussi l’anniversaire de Cameron vendredi mais aussi celui de maman la veille et celui de mon frère ce samedi. Ce succès est donc pour tout le monde.”
Nouveau venu au sein du Wolfpack, le Flandrien a donc fait mouche dès son deuxième jour de course. “J’ai un peu perdu la roue de mes équipiers Warlop et Van Lerberghe dans le dernier virage mais j’ai su finalement revenir assez finalement. Lorsque je me suis retrouvé dans leur roue, j’ai fait un petit signe pour dire qu’on pouvait y aller. J’ai lancé mon effort d’un peu loin, mais j’avais heureusement encore assez de force pour conclure. C’est spécial de rouler avec Bert (NdlR : Van Lerberghe) car il est mon meilleur ami. Je suis d’ailleurs le parrain de son fils. Nous avions discuté de la manière de gérer ce sprint en amont de l’étape. Mais, comme cela était déjà le cas lorsque nous étions en classe ensemble en secondaire, c’est toujours lui le patron dans une conversation (rires)…” Un duo qui a donc lancé sa saison de la meilleure manière qui soit.