La 6e étape de Paris-Nice annulée: “Tout le monde a bien compris que c’était la bonne décision”
Comme ses collègues, Arnaud De Lie aurait préféré que l’étape se dispute car il songe à Milan-Sanremo.
Publié le 11-03-2023 à 07h21
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Ce sont des journées dont un coureur se passerait bien. Même s’ils apprirent la neutralisation de la première partie de l’étape bien avant son départ et ensuite son annulation définitive alors qu’ils n’étaient pourtant pas encore remontés sur leur vélo, tous les coureurs de cette 81e édition de Paris-Nice n’ont guère apprécié cette journée de repos forcée.
”La réduction du kilométrage joue plutôt en ma faveur”, reconnaissait au départ à Tourves Arnaud De Lie alors qu’il revenait du podium signature et venait d’assister à une deuxième réunion tactique de Maxime Monfort après l’annonce de la réduction drastique du kilométrage de l’étape. “Peut-être que le parcours va désormais me permettre d’espérer réussir quelque chose, mais j’aurais quand même préféré qu’on en reste à l’étape prévue car je pense à la suite.”
Pour l’Ardennais, qui avait prévu d’attaquer en début d’étape et de faire la course durant cinq heures, la suite, c’est Milan-Sanremo, dans une semaine à peine. Une course de 300 kilomètres.
Avant cela, il y aura les deux dernières étapes de Paris-Nice. Pas question donc de rester inactif sous peine de souffrir dès le départ de la prochaine étape, ce samedi.
À peine arrivés à leur hôtel, dans la banlieue nord-ouest de Nice, les coureurs de Lotto-Dstny sont partis pour une sortie de deux heures alors que d’autres coureurs ou d’autres équipes privilégiaient un entraînement sur rouleaux, bien à l’abri des turpitudes causées par les bourrasques.
La sortie a rapidement été écourtée en raison des innombrables rafales de vent. ”C’était beaucoup trop dangereux, tout le monde a bien compris que la décision d’annuler l’étape était la bonne”, expliquait un des cadres de la formation belge.
Finalement, Arnaud De Lie et ses équipiers n’auront roulé qu’une heure et trente kilomètres, ce qui leur pose aussi un autre problème car chacun avait évidemment anticipé, au niveau diététique, une étape difficile de deux cents kilomètres. Là, où ils s’étaient préparés, notamment avec un copieux petit-déjeuner, puis avec une collation en se rendant au deuxième départ, à dépenser plus de 5.000 calories, leur entraînement du jour ne leur aura permis d’en éliminer que le cinquième, à peine.