Remco Evenepoel sur le tournage de la série “Wolfpack” de Prime Video : “Je n’ai pas de deuxième personnage, je suis toujours moi-même”
Le champion du monde est l’un des personnages clés de la série disponible à partir de ce vendredi sur Prime Video.
Publié le 17-03-2023 à 17h18
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De sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège racontée dans le premier épisode à son épopée victorieuse sur le Tour d’Espagne, Remco Evenepoel est l’un des fils rouges de la série Wolfpack. Pour nos collègues de Moustique, le champion du monde a accepté de revenir sur ce tournage et son statut.
Remco, comment vous êtes-vous habitué à l’omniprésence des caméras durant toute la saison dernière pour les besoins du tournage de la série ?
”Au début, c’était assez difficile parce que les caméras étaient vraiment partout et on devait faire attention à nos faits et gestes. Ensuite, nous nous sommes progressivement habitués. Leur présence était devenue presque normale. Et à la fin du tournage, c’était devenu super facile…”
Vous n’avez que 23 ans. Est-il difficile pour vous de gérer la pression médiatique et celle des fans ?
”C’est dans ma nature de vivre avec ça. Mais quand je rentre à la maison, je suis Remco et pas le coureur. Il faut avoir dans la tête un bouton qui fait le déclic… Il faut rester soi-même. Et j’ai la chance d’avoir un entourage qui m’aide beaucoup à cela. Mes parents et mon épouse me permettent de garder les pieds sur terre. Ils m’aident à rester moi-même.”
Le Remco qu’on voit dans la série Wolfpack est-il le même Remco que vos proches connaissent dans la vie de tous les jours ?
”Oui, c’est exactement ça. Il n’y a pas d’autre personne. Je suis toujours moi-même. Je n’ai pas de deuxième personnage, si je peux dire cela comme ça.”
L’importance collective du Wolfpack est assez marquante dans les trois premiers épisodes que nous avons pu visionner. Comment décririez-vous votre équipe ?
”Comme une famille. Quand vous êtes dans cette équipe, vous pouvez rester naturel. C’est unique dans le monde du sport. Quand on passe autant de temps ensemble, un environnement sain est primordial et c’est ce que j’ai trouvé chez Soudal Quick-Step.”
“Si les critiques sont infondées, je m’en fous totalement.”
On vous présente souvent comme le nouvel Eddy Merckx. Comment réagissez-vous à ce parallèle ?
”Je n’aime pas être comparé aux autres. Pour moi, le plus important c’est de m’améliorer. J’essaie d’avancer pour moi, pas pour les autres. C’est cela l’essentiel à mes yeux. C’est comme pour les critiques, je les lis, mais j’essaie de ne pas m’en préoccuper, même si j’essaie toujours d’en apprendre quelque chose. Parfois, quand je me rends compte qu’elles sont justifiées, je vais essayer de m’améliorer. Mais si, à mes yeux, les critiques sont infondées, je m’en fous totalement.”
Cette saison que vous négociez avec le maillot de champion du monde sur les épaules vous rend-elle nerveux ?
”On va essayer de ne pas l’être… Quand, en octobre dernier, j’ai couru à Binche pour la première fois avec le maillot arc-en-ciel, j’étais stressé. J’espère que ça sera moins le cas dans les prochains mois. Plus je courrai, et plus je serai habitué à ce maillot. En tout cas, chaque course à laquelle je participerai, ce sera avec l’envie soit de gagner, soit d’être sur le podium, même si le plus important reste de profiter du maillot.”