Remco Evenepoel avant l’étape reine du Tour de Catalogne : “L’ascension finale me convient très bien”
Ce vendredi au Mirador del Portell, on attend un nouveau duel entre le champion du monde et Primoz Roglic
Publié le 24-03-2023 à 08h16
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Primoz Roglic et Remco Evenepoel ont beau raffoler de la gloutonnerie, ils s’étaient mis d’accord sur le fait qu’il fallait laisser une part du festin aux autres. C’est ce qu’ils ont fait ce jeudi entre Llivia et Sabadell. Le Slovène et notre compatriote ont profité de la plus longue étape de cette semaine catalane (188 km) - mais la moins dure depuis le début de l’épreuve - pour laisser les sprinters s’expliquer. À ce petit jeu, Kaden Groves, le bolide d’Alpecin-Deceuninck, a devancé le Français Bryan Coquard (Cofidis).
Le champion du monde n’a, lui, pas cherché à terminer deux places devant le chef de file de Jumbo-Visma, ce qui lui aurait permis de prendre les commandes du classement général. Il avait signé un pacte de non-agression. "Je ne sprinterai pas pour tenter de prendre le leadership, avait-il dit avant le départ. Le plus important est de récupérer et d’être prêt pour la bataille de vendredi."
Après l’étape, terminée au milieu du peloton (26e, alors que Roglic a pris la 15e place), l’actuel porteur du maillot blanc et orange de meilleur jeune, allait un cran plus loin dans son explication. “Le but était d’atteindre les trois derniers kilomètres sans pépin. ”
"C’est une montée assez raide, mais pas un chemin de chèvres."
Maintenant, il va pouvoir se concentrer sur une 5e étape qui pourrait être décisive dans la lutte pour le classement général. “L’étape ne devrait pas être aussi difficile que celle de mercredi mais le final s’annonce corsé, prévoit-il. C’est à nous et aux Jumbo-Visma à contrôler la course avant de nous faire la guerre… S’il y a un jour où j’ai la possibilité de m’emparer du maillot de leader, c’est demain (NdlR : vendredi, donc). L’ascension finale me convient très bien. C’est une montée assez raide, mais pas un chemin de chèvres. C’est long et roulant. Je devrais pouvoir utiliser ma force. ”
Cette troisième arrivée en altitude rendra son verdict au sommet du Mirador del Portell, un col hors catégorie (8,6km à 8,8 % de moyenne) qui rappelle de bons souvenirs au champion du monde. "Ça me fait un peu penser au Pico Jano." C’est dans cette difficulté que Remco Evenepoel avait posé la première pierre de sa victoire à la Vuelta. Ce jour-là, il avait mis 1:22 à Roglic et avait endossé la tunique rouge qu’il allait conserver jusqu’à l’arrivée à Madrid.