Le sourire, toujours poli, est désormais plus franc. Débarqué chez BMC lors d’un dernier mercato hivernal difficile, Ben Hermans possède l’assurance du coureur épanoui. "Mon intégration s’est idéalement déroulée" , détaille le Limbourgeois qui, en fin de contrat chez RadioShack, avait craint un temps de ne pouvoir se recaser à l’échelon WorldTour. "J’ai eu le bonheur de signer dans une grande équipe où ma mission est désormais de travailler pour de grands leaders."
Quatorzième du dernier Tour de Lombardie, le citoyen de Diepenbeek avait laissé entrevoir d’intéressantes qualités sur les parcours vallonnés. "Mais je savais qu’il me faudrait ranger mes ambitions personnelles en débarquant dans cet effectif. Si je pourrai saisir ma chance sur certaines épreuves, mon boulot est avant tout de mettre au service d’un gars comme Cadel Evans que j’épaulerai sur le prochain Tour d’Italie, son grand objectif."
L’Australien n’avait pas manqué de saluer le sens du sacrifice de son nouvel équipier lors du dernier Tour Down Under où Hermans lui avait fait forte impression. "Pareil compliment est évidemment agréable à entendre", sourit, un rien gêné, ce bio-ingénieur. "Pour préparer au mieux le prochain Giro, nous effectuerons un stage de 10 jours sur l’Etna dans la foulée de
Sur les classiques wallonnes, c’est cette fois pour Philippe Gilbert que Hermans travaillera. "Je devrais être au départ de l’
Dix-septième de l’étape d’hier, qui a vu son leader Cadel Evans s’effondrer dès les premiers kilomètres de la montée finale, Hermans est désormais le meilleur représentant de BMC au classement général dont il occupe la même position.