Les regrets de Pogacar sur Paris-Nice : “Nous n’étions que deux à rouler, j’ai préféré me relever”

Le Slovène a attaqué dans la finale, pris 6 secondes de bonification, mais Vingegaard n’a pas voulu le relayer.

Eric de Falleur

C’est un cadeau tombé du ciel qui a fait se frotter les mains aux dirigeants d’ASO. La perspective de voir Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar s’affronter pendant huit jours ravit tous les fans de cyclisme qui ont déjà eu un avant-goût de ce que sera la semaine en voyant les deux derniers vainqueurs du Tour se livrer bataille dans la côte des 17 Tournants puis sur le plateau qui lui succède. Pogacar a profité du sprint bonifications tracé au sommet pour empocher 6 secondes. Un avantage qui peut être interprété comme un aveu de faiblesse du Slovène dans la perspective du long col de la Couillole, terme de l’étape de samedi, a priori favorable au Danois.

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C’est plutôt la confirmation du caractère imprévisible et offensif du n°1 mondial qui n’aime rien tant que faire la course.

”Quand j’ai vu que nous n’étions que trois, j’ai compris que je risquais de perdre encore des secondes au sprint si nous avions été au bout”, avoua Vingegaard qui après la côte était revenu sur Pogacar et Latour mais ne relaya pas. Ce que son adversaire regretta.

”Nous n’étions que deux à rouler”, dit Pogacar. “Ce n’était pas assez pour continuer et en plus, le vent était défavorable. J’ai préféré me relever et m’épargner tout en cherchant à finir en toute sécurité.”

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