Mads Pedersen après sa victoire sur Paris-Nice : “Le jaune, c’est sympa, mais il ira bientôt au placard”

Le Danois a fait coup double mais il devrait céder son maillot de leader après le chrono par équipes.

Eric de Falleur
FONTAINEBLEAU, FRANCE - MARCH 06 : Pedersen Mads (DEN) of Trek - Segafredo victory during stage 2 of the 81th edition of the Paris - Nice cycling race, a stage of 164km with start in Bazainville and finish in Fontainebleau on March 06, 2023 in Fontainebleau, France, 6/03/2023 ( Motordriver Kenny Verfaillie - Photo by Nico Vereecken / Photo News
C'est de justesse que Mads Pedersen s'est imposé à Fontainebleau et avec les bonifications engrangées, le Danois a privé Tadej Pogacar du maillot jaune. Photo Nico Vereecken / Photo News ©NVE

Mission accomplie pour Mads Pedersen sur cette 81e édition de la Course au Soleil. Comme l’an dernier mais avec un jour d’avance, le Danois a enlevé une étape. Il y a même ajouté un bonus puisque Pedersen a ravi le maillot jaune à Tim Merlier.

”À vrai dire, c’est surtout la victoire que je cherchais”, avouait l’ancien champion du Monde. “Tant mieux s’il y a le maillot au bout. C’est sympa. Je le porterai un jour (demain) mais après le chrono par équipes, il pourra aller au placard même si on va tout faire car on a Mathhias Skjelmose qui vise le classement général.”

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Le coureur de Trek-Segafredo, qui avait déjà remporté la dernière étape, contre-la-montre, de l’Étoile de Bessèges, cherchera peut-être désormais à rallier Nice avec le maillot vert (dans sa nouvelle version) du classement par points.

”Paris-Nice est une très belle course, je ne peux qu’être fier de ce succès”, poursuivait Mads Pedersen qui n’a paradoxalement pas apprécié la finale de l’étape. “C’est ce qu’il y a de pire. L’étape n’a pas été trop difficile, on est encore frais et il y avait une dernière ligne droite de dix kilomètres sans le moindre virage, si ce n’est ce rond-point à trois cents mètres de la ligne. On était comme dans le tambour d’une machine à laver, tellement c’était chaotique et nerveux. Heureusement, j’ai été bien emmené par mes équipiers et notamment par Alex (NdlR : le Luxembourgeois Kirsch) qui m’a magnifiquement lancé. Ce fut juste, mais j’ai pu conquérir cette victoire.”

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