On n’ira pas jusqu’à écrire qu’il est devenu, pour le Giro, ce que la Planche des Belles Filles est pour le Tour de France. Mais l’Etna - qui sera grimpé par le peloton du Giro ce mardi lors de la quatrième étape - est clairement devenu un col à la mode du Giro.
Cela n’a pourtant pas toujours été le cas. Escaladé pour la première fois en 1967 (victoire de l’Italien Franco Bitossi), il s’est ensuite écoulé plus de deux décennies durant lesquelles l’emblématique montée des Abruzzes n’a plus figuré au programme du Giro. Puis encore 22 autres années entre la victoire d’Acacio Da Silva en 1989 et celle d’Alberto Contador en 2011 (finalement accordée à José Rugano après le déclassement final de l’Espagnol).
Mais depuis ce moment-là, revoilà l’Etna. En 2017, Jan Polanc, rescapé de l’échappée matinale, s’était imposé au terme d’une longue échappée lors de la quatrième étape marquée par un vent impressionnant. En 2018, les pentes du volcan de Sicile avaient été le théâtre d’un doublé des Michelton-Scott : Esteban Chaves avait remporté l’étape devant son équipier Simon Yates, qui s’était emparé du maillot rose ce jour-là. Et en 2020, c’était l’Équatorien Jonathan Caicedo qui s’était imposé avec le maillot de champion d’Équateur sur les épaules.